La science de la sélection qui sous-tend la collection Amsterdam Genetics de graines de cannabis est le résultat d’une expertise que la plupart des cultivateurs rêvent de posséder. Cependant, vous imaginez bien que les caractéristiques exceptionnelles des nouvelles variétés de cannabis  n’apparaissent pas comme par magie. Il s’agit d’un processus long et complexe qui exige des connaissances et de la prudence. Mais la bonne nouvelle, c’est que cela s’apprend. Dans ce blog, vous allez découvrir les clés de base pour réussir à créer vos propres variétés de cannabis. Et qui sait… vous allez peut-être vous découvrir un talent caché !

Que Font Les Sélectionneurs De Variétés De Cannabis ?

De nos jours, nous avons presque oublié qu’une souche de cannabis chargée à 25% de THC n’est pas naturelle : elle nécessite parfois des décennies de travail et d’expertise. Dans les années 60, l’herbe ne contenait que 3 à 5 % de THC et il n’y avait pas autant de choix en termes d’effets psychoactifs, de goût, de couleur et la façon dont les plants poussaient.

Bien que les plants de cannabis s’adaptent facilement, avant le début de la sélection génétique dans les années 70, il était plus difficile d’amener une plante à maturité en toute tranquillité. Les conditions environnementales telles que le temps, le sol et les parasites, combinées à des plantes de constitution plus faibles, généraient plus d’incertitude dans l’équation. Pour améliorer la situation, les sélectionneurs se sont lancés dans une vaste quête autour du monde pour trouver des variétés de cannabis. Et ils les ont ramenées pour créer de nouvelles générations de weed. Pour vous donner une idée, la célèbre OG Kush obtenue en 1992 a un arbre généalogique multiculturel comprenant des variétés de cannabis thaïlandaises, pakistanaises et indiennes. Et ça, c’était avant que les experts d’Amsterdam Genetics ne mettent la main sur ces graines…

Landraces

Les variétés landrace de cannabis originaires d’un environnement naturel spécifique, étaient apparentées aux variétés sativa et indica jusqu’à ce que la caractéristique autoflorissante de la landrace ruderalis soit reconnue. La ruderalis pouvait commencer à fleurir indépendamment du temps d’exposition à la lumière ! Ce fut le début de la sélection de variétés de cannabis autoflorissantes avec des caractéristiques sativa et/ou indica, ce qui représente un énorme avantage pour les cultivateurs.

Du Cannabis Grassroots Et Des Variétés Landrace : La Sélection De Variétés Modernes

Pourtant, la génétique autofloraison n’était pas la seule amélioration apportée par la sélection  du cannabis. Tout d’abord, le croisement de variétés Landrace et de cultivars existants a conduit à une explosion de la génétique disponible dans le monde entier. L’incroyable diversité dont disposent les cultivateurs aujourd’hui est le fruit du travail acharné des pionniers qui ont su adapter le cannabis à des demandes de plus en plus sophistiquées !

Le processus de culture du cannabis est cependant loin d’être terminé. Aujourd’hui encore, de nouvelles souches incroyables apparaissent de toutes parts. Amsterdam reste une plaque tournante mondiale de la sélection du cannabis au top niveau. Mais bien entendu, nos collègues des États-Unis, du Canada et d’un nombre croissant d’autres pays nous ont rejoints dans cet effort, ce qui permet de proposer aux cultivateurs des plantes toujours plus puissantes, plus savoureuses et plus fortes. Mais ce qui est le plus intéressant, c’est que TOUT cultivateur peut participer à cet effort de chez lui… Voici une introduction rapide à la création de vos propres variétés hybrides de cannabis !

Choisir Les Souches Pour La Reproduction Du Cannabis

En tant qu’apprenti sélectionneur, il est essentiel que vous acquériez une bonne connaissance des caractères (dominants et récessifs) des variétés locales, ainsi qu’une compréhension de base de la génétique et de l’hérédité.  À partir de là, vous aurez besoin de plantes mâles et femelles des plantes parentales souhaitées. Les sélectionneurs définissent spécifiquement les caractéristiques qu’ils recherchent dans le nouvel hybride unique : il vous faut un plan précis. Vous ferez votre choix parmi les traits de cannabis généralement liés à des objectifs essentiels :

• Caractéristiques de pousse : la taille et l’allure de la plante, le temps de floraison et les rendements.
• Solidité : vitesse de croissance, résistance aux parasites, préférences climatiques, dureté des branches.
• Bourgeons : effet psychoactif, couleur, arôme, cannabinoïdes et terpènes.

Une fois que cela est clair, vous pouvez retrousser vos manches et booster votre cerveau pour commencer la délicate opération de reproduction.

Comment Fonctionne La Sélection Des Variétés De Cannabis ?

La première étape consiste à tester le phénotype, c’est-à-dire le comportement de la génétique de la plante dans un certain environnement. Si vous envisagez de cultiver vos plantes à l’extérieur, vous obtiendrez des résultats différents sur une certaine souche que si vous les cultivez à l’intérieur. C’est pourquoi vous devrez tenir compte des facteurs qui influencent les processus de culture, tels que la température, l’humidité, les nutriments, l’éclairage et l’arrosage.

Et bien sûr, n’oubliez pas d’enregistrer dans votre journal de culture les différentes opérations et les résultats dès le premier jour.

Pour Commencer

Vient ensuite l’évidence : la sélection de “bons” parents, c’est-à-dire une femelle et un mâle présentant les qualités que vous souhaitez pour votre hybride. Essayez de faire pousser quelques graines des souches que vous aimez et voyez comment elles se comportent. Les femelles sont plus faciles à choisir car les bourgeons en disent long. Il est en effet difficile de savoir à l’avance comment la génétique masculine influencera les bourgeons de la descendance.

L’étape suivante consiste à marier la même plante mâle avec un certain nombre de spécimens femelles différents (jusqu’à 20). Évidemment, vous ne pouvez pas passer à cette étape tant que vos plantes mâles et femelles ne présentent pas les organes reproducteurs marquant le début de la phase de floraison. Il ne reste plus qu’à laisser la nature suivre son cours et à voir ce qui se passe.

Le mariage signifie ici la pollinisation de la femelle par le pollen mâle. Le pollen est libéré dans l’air par les sacs mâles et atterrit naturellement sur les plantes femelles. Les bourgeons floraux vont alors produire des graines, ce qui est très différent d’une culture normale où la pollinisation et la formation de graines sont évitées à tout prix pour produire de plus grosses fleurs. Cependant, lors de la sélection de nouvelles variétés de cannabis, les graines, c’est exactement ce que nous recherchons !

Pour votre confort, la plupart de nos variétés sont entièrement féminisées, ce qui garantit des plantes presque 100% féminines pour un rendement maximal. Cependant, si vous voulez essayer de reproduire vos propres souches en utilisant des mâles, nous avons des graines régulières non féminisées disponibles, aussi !

Les Hybrides

Vous pouvez toujours stimuler la pollinisation manuellement en utilisant un pinceau directement sur la femelle ou en secouant le sac plein de pollen du mâle sur la femelle. Pour éviter toute pollinisation non désirée, il est toutefois obligatoire d’isoler les plantes dans une chambre de reproduction hermétique ! Trois à quatre semaines après la floraison, vous pourrez récolter les graines matures et les laisser sécher. C’est votre première génération d’hybrides ou F1 avec un phénotype clair et des caractéristiques souhaitées. La nature de ces caractéristiques dépend bien sûr entièrement du sélectionneur – dans ce cas, c’est vous.

À partir de cette base solide, vous pouvez renforcer la génétique en utilisant la technique du rétrocroisement et vous assurer que les caractéristiques seront transmises aux générations suivantes.

Qu’est-Ce Que Le Rétrocroisement ?

Les graines que vous commandez portent en elles l’histoire d’années de croisements, de rétrocroisements et d’expérimentations phénotypiques pour stabiliser les caractères génétiques. Loin d’être le fruit d’un heureux hasard, elles sont au contraire un monument au savoir-faire et à l’expertise en matière de sélection patiemment développés au cours de plusieurs décennies d’essais et d’erreurs.

La technique du rétrocroisement est utilisée pour s’assurer que les caractéristiques seront présentes deux fois chez le mâle et la femelle, augmentant ainsi leurs chances de réapparaître dans la génération suivante. Pour ce faire, il suffit de sélectionner un mâle parmi la descendance F1 et de le coupler avec la plante mère. Ce rapport “incestueux” garantira une représentation plus forte de la génétique dans la descendance. Des caractéristiques telles que le goût, l’effet ou la couleur des bourgeons apparaîtront plus souvent dans les générations suivantes. Tout dépend de vos préférences en matière de cannabis, des préférences du cultivateur et de vos objectifs de reproduction.

La Méthode du Selfing

Une technique moins populaire appelée selfing consiste à polliniser la plante mère avec un clone d’elle-même. Pour ce faire, le clone est soumis à un stress qui a pour effet de le transformer en hermaphrodite. Des sacs polliniques apparaissent et vous pollinisez la mère avec le pollen du trans-clone. Mais le risque de se retrouver avec des hermaphrodites dans la génération suivante dissuade généralement les cultivateurs d’utiliser la reproduction selfing.

Les Meilleures Graines = Les Meilleures Souches

Si vous sentez que vous avez le gène du sélectionneur en vous et que vous souhaitez vous plonger plus profondément dans la culture du cannabis, n’hésitez pas à commander les graines des parents dans notre boutique en ligne… et commencez à créer vos propres souches ! Avec les meilleures génétiques, vous êtes ainsi sûr de réussir.

Commencez votre propre aventure de reproduction de cannabis !

Une excellente génétique est le début du voyage, et votre expertise fera le reste. Nos blogs de culture vous donnent de nombreuses informations solides et exhaustives sur les phénotypes, les techniques de culture et, bien sûr, des descriptions détaillées des variétés.

L’obtention de vos propres souches est un long voyage d’expérimentation, mais soyez assuré que chaque cultivateur apprendra quelque chose !

Vos plants ont enfin atteint leur pleine maturité et il est temps de commencer la récolte ! Le moment est venu de préparer vos beaux bourgeons pour la consommation. Est-il vraiment nécessaire de tailler vos têtes et quelle est la meilleure façon de le faire ? Dans ce blog, nous vous dirons tout ce qu’il y a à savoir sur la coupe de vos têtes de cannabis !

Qu’est-Ce Que La Taille Et Pourquoi Tailler Ses Bourgeons De Cannabis ?

Lorsque vous taillez vos bourgeons, vous essayez d’enlever tout le matériel végétal excédentaire, comme ces petites feuilles pointues qui sortent des bourgeons. Ces petites feuilles sont appelées feuilles de sucre. Les bourgeons de cannabis sont couverts de trichomes, qui produisent des cannabinoïdes et des terpènes. Les feuilles de sucre contiennent également quelques trichomes, mais beaucoup moins que les bourgeons eux-mêmes. Les feuilles de sucre ne sont pas toujours visibles et certains bourgeons en contiennent beaucoup plus que d’autres.

Mais pourquoi voudriez-vous les supprimer ? En fin de compte, c’est un choix que vous devez faire vous-même. Voici quelques raisons de tailler vos têtes de cannabis :

• Moins de risques de moisissure et de pourriture : plus le bourgeon est humide et dense, plus les risques de moisissure et de pourriture sont élevés. C’est pourquoi il est très important de sécher votre cannabis, mais vous pouvez accélérer le processus de séchage lorsque vous avez déjà retiré les feuilles de sucre des bourgeons.
• Meilleure apparence : les bourgeons taillés sont plus beaux. Dans tous les magasins haut de gamme, vous ne verrez que des têtes parfaitement taillées. Beaucoup disent que les têtes de cannabis joliment taillées sont de meilleure qualité. Bien que ce soit une question de goût, l’apparence de vos têtes s’améliorera probablement après avoir été taillées.
• Une odeur plus forte : en taillant les bourgeons avant de les stocker dans un bocal pour qu’ils durcissent, on s’assure que l’odeur se renforce avec le temps.
• Plus facile pour la gorge : laisser les feuilles de sucre sur vos bourgeons peut conduire à une expérience un peu désagréable pour la gorge. Le fait de tailler les bourgeons de cannabis rend la fumée plus facile à avaler lors de la consommation.
• Une concentration plus élevée de THC : même si les feuilles de sucre contiennent un peu de THC, la concentration de THC dans ces feuilles est beaucoup plus faible que dans les bourgeons eux-mêmes. Cela signifie qu’en taillant vos têtes et en éliminant les feuilles de sucre, vous obtiendrez de l’herbe avec une concentration de THC relativement plus élevée.

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Récolte Du Cannabis, Taille Et Elagage : Quand Commencer ?

La récolte est la dernière partie du cycle de vie de votre plante de cannabis. Tout a commencé par la phase de germination, suivie de la phase végétative et de la phase de floraison, et la récolte achèvera le cycle de vie de la plante. Il est important de ne pas être trop enthousiaste et de ne pas commencer trop tôt, mais pas trop tard non plus !

Comment déterminer le moment où votre plante est prête à être récoltée ? Un cultivateur peut voir quand une plante est presque prête à être récoltée, lorsque 75% des pistils de la fleur sont devenus brun doré. Une autre façon, et à notre avis la meilleure façon de déterminer le moment idéal pour la récolte, est de regarder de très près les trichomes sur les bourgeons. Utilisez une loupe ou un objectif macro et examinez les trichomes. Une majorité de trichomes transparents, blancs laiteux et opaques est essentielle. Fumer de l’herbe qui a été récoltée trop tôt n’aura que très peu d’effet psychoactif, ou peut-être que même vous ne remarquerez rien. D’un autre côté, si vous attendez trop longtemps, certaines des substances les plus importantes de la plante seront progressivement perdues. Le timing est essentiel : dans ce blog, vous apprendrez à déterminer le moment idéal pour commencer la récolte !

De Quel Equipement Avez-Vous Besoin ?

La récolte est beaucoup plus facile lorsque vous utilisez les bons outils. Vous pouvez acheter différents types de sécateurs et d’autres équipements. Lisez ce blog pour plus d’informations. Pour tailler vos bourgeons de cannabis, il est préférable de travailler avec de petits ciseaux ou des pinces. Avec ce type d’équipement, vous pouvez atteindre le coeur du bourgeon, ce qui peut être très utile lorsque vous essayez d’enlever les petites feuilles de sucre.

Un autre bon choix est un sécateur courbé, qui vous permet de couper facilement autour de votre bourgeon. D’autre part, les petits ciseaux à lames droites sont souvent plus précis. Quel que soit l’outil que vous préférez, il est important de toujours nettoyer votre équipement avant de commencer à couper et à tailler. Les ciseaux peuvent contenir des bactéries et des moisissures, ce qui peut mener à un désastre si vous commencez à tailler vos bourgeons de cannabis et à contaminer d’autres plants avec cette bombe à retardement !

Assurez-vous d’acheter des gants en latex. C’est le meilleur moyen d’assurer un environnement stérile pour la coupe et la taille afin de protéger au mieux votre cannabis. De plus, les gants empêcheront la résine de coller à vos mains.

Conseil : prenez un rouleau de papier sulfurisé. Vous pouvez l’utiliser comme surface parfaite pour déposer les bourgeons coupés sans que tout se colle.

Une fois la taille terminée, il est temps de donner à vos bourgeons un bon endroit pour sécher. Pour ce faire, vous devez acheter des récipients hermétiques. Vous vous souvenez du bon vieux bocal Mason en verre ? C’est un bocal parfait, mais un récipient en plastique hermétique fera également l’affaire. Enfin, prenez un plateau et recouvrez-le de papier sulfurisé, de manière à pouvoir recueillir tous les excédents de plantes. Pourquoi ? Eh bien, pourquoi jeter ces feuilles, alors que vous pouvez les utiliser pour faire un hachisch délicieux ou cuisiner vos gourmandises comestibles préférées !

Taille Du Cannabis : A Sec Ou Humide ?

Avant de commencer la récolte, vous devez préparer vos plants. Il n’existe pas de méthode idéale pour ce faire, c’est une question de préférence personnelle.

Après tout, votre but ultime est de vous retrouver avec seulement les bourgeons, afin de pouvoir commencer à tailler. Il y a deux façons de tailler : à sec et humide. Il est temps de prendre une décision !

Après la récolte, le cultivateur peut choisir de sécher d’abord les têtes et de les “couper à sec”, ou de les “couper humides” immédiatement après la récolte et de les laisser sécher ensuite. Comme toujours, les deux méthodes présentent des avantages et des inconvénients.

Taillage humide

La taille humide est agréable et énergique : vous avez été plutôt occupé pendant la récolte, alors pourquoi ne pas commencer à tailler en une seule fois avant de suspendre la plante pour la faire sécher ? Un autre avantage est que vous pouvez stocker plus de bourgeons dans le même espace de séchage. Certains cultivateurs pensent même qu’il est plus facile d’atteindre les zones difficiles lors de la taille humide, bien que d’autres ne soient pas du tout d’accord – c’est clairement une question de goût. Quoi qu’il en soit, la moisissure a moins de chances d’infecter les têtes lorsque vous coupez avant le séchage, car les têtes sont beaucoup moins denses, ce qui permet à l’humidité de s’évaporer plus rapidement. L’ultime inconvénient de la taille humide est la résine : la plante est encore très humide et la résine est terriblement collante et gluante.

Taillage à sec

La taille à sec présente d’autres avantages et inconvénients. Le fait de tailler les bourgeons après le séchage donne plus de chance à la moisissure. Les bourgeons étant très denses, ils peuvent moisir avant même que vous ne commenciez à les tailler. De plus, le processus de séchage prend plus de temps. Ce n’est pas seulement un point négatif, beaucoup de cultivateurs pensent que c’est un avantage : vous vous retrouverez avec des têtes plus compactes.

On dit aussi que le goût d’une variété est meilleur lorsque les bourgeons sèchent plus lentement et uniformément. Cela dit, tout cela n’a pas vraiment d’importance lorsque la moisissure s’est emparée de votre herbe, donc encore une fois, c’est une question de préférence et de choix personnels. Cela dépend grandement de la qualité de votre zone de séchage. Une chose qui peut aider avec les cultures en extérieur : assurez-vous de garder vos plantes sèches dans les deux jours qui précèdent la récolte.

Coupe Humide Des Bourgeons De Cannabis : Coupez D’abord, Séchez Ensuite

La taille humide signifie que vous commencez à tailler vos bourgeons, juste après les avoir récoltés. On l’appelle “humide” parce que la plante n’est pas encore sèche. Cela signifie également que la taille est une corvée très gluante et que les feuilles de sucre collent à vos mains.

Commencez la récolte : vous pouvez laisser la plante dans le pot ou en pleine terre. Enlevez toutes les grandes feuilles. Ensuite, commencez à couper les petites feuilles qui poussent autour des bourgeons. De cette façon, vous obtiendrez une plante “nue”, qui ne contient que vos précieuses pépites. Une autre façon de s’attaquer à la plante est de couper les branches une par une. Vous pouvez aussi couper la plante directement, la coucher et commencer à couper les branches.

Récolte

Récoltez vos bourgeons. N’hésitez pas à laisser les bourgeons sur les branches, si vous pensez que cela permet de les tenir plus facilement pendant la taille. Prenez un seau ou un récipient et déposez délicatement toutes les branches avec les bourgeons. Assurez-vous que le seau soit propre !

Préparer

Rassemblez tous vos outils, mettez de la bonne musique ou demandez à vos amis de venir vous aider ! Lavez et séchez vos mains avec soin. Porter une paire de gants en latex n’est pas un luxe inutile, pour protéger vos mains de la résine collante. En plus de vous protéger, les gants protègent également vos bourgeons en évitant toute contamination.

Couper et Tailler

Prenez vos ciseaux et coupez délicatement toutes les feuilles de sucre qui dépassent. Certaines d’entre elles se cachent un peu plus à l’intérieur du bourgeon. Essayez de couper autant de feuilles que possible, sans endommager vos têtes. Il est impossible d’enlever toutes les feuilles de sucre, mais ce n’est pas un problème.

Séchage et Maturation

Vos bourgeons bien taillés doivent sécher et durcir avant que vous puissiez les fumer. Mettez les branches avec les bourgeons dans un séchoir, de préférence dans une pièce chauffée avec un ventilateur. Si vous n’avez pas de séchoir, vous pouvez suspendre les branches avec les têtes à l’envers. Une fois séchées, vous pouvez couper les têtes des branches et les mettre dans un récipient hermétique pour les faire sécher.

Couper Après : Coupe A Sec Des Bourgeons De Cannabis

La taille à sec signifie que vous séchez d’abord la plante entière avant de tailler les bourgeons. Coupez la plante aussi près du sol que possible. Suspendez-la à l’envers dans un endroit chauffé avec un ventilateur rotatif. Lorsque la plante est sèche, vous pouvez commencer à la tailler. Comment savez-vous que la plante est suffisamment sèche ? Utilisez les branches supérieures comme indicateur : lorsqu’elles plient, elles sont encore trop humides, lorsqu’elles craquent, elles sont parfaitement sèches.

Récolte

Coupez toutes les branches et les grandes feuilles, pour ne garder que les branches et les bourgeons.

Préparer

Assurez-vous que vos outils sont à portée de main, mettez des gants et de la musique, ou encore mieux : demandez à des amis de venir !

Vous Voulez Commencer A Tailler Votre Propre Cannabis ?

Ce blog vous a-t-il donné envie de commencer à tailler votre propre lot de têtes fraîches ou de bourgeons séchés ? Il est temps de commencer à acheter les meilleures graines de cannabis et de commencer votre prochaine culture !

Choisissez votre variété et lancez-vous !

Utilisez-vous déjà du compost lorsque vous faites pousser vos plants de cannabis à l’extérieur ? Vous pensez peut-être que vos plantes tirent tous les nutriments dont elles ont besoin du sol. Et même si c’est fondamentalement vrai, en ajoutant votre propre compost fait maison, vous pouvez améliorer le sol, ajouter des nutriments supplémentaires et obtenir une meilleure récolte. Et tout cela d’une manière simple et écologique. Le compost transforme les déchets en éléments nutritifs. Dans ce blog, vous pouvez lire tout ce qu’il y a à savoir sur la fabrication de votre propre compost et comment cela peut vous aider à cultiver du cannabis en extérieur !

Les Avantages De Fabriquer Son Propre Compost Pour Le Cannabis

Lorsque vous cultivez du cannabis à l’extérieur, vous supposez que la Terre Mère fournit à vos plantes tout ce dont elles ont besoin. Avec leurs racines dans le sol, vous pensez qu’elles absorbent les nutriments dont elles ont besoin.  Eh bien, si c’est essentiellement vrai, il est également vrai que la terre et son sol ne sont pas des sources inépuisables de nutrition.

Si vous faites pousser les mêmes plantes dans votre jardin de cannabis chaque année, ces plantes absorbent toujours le même type de nutriments du sol. Cela signifie qu’avec le temps, le sol s’épuise. Le compost offre la possibilité de reconstituer ces nutriments de temps en temps. Cela améliore également la structure du sol (ce qui est excellent pour les racines) et la circulation de l’air dans le sol.

Le compost contient une variété de composés utiles qui servent de nourriture à vos plantes. Vous pouvez enrichir le sol et, à terme, vous obtiendrez des plantes plus grandes, plus saines et une meilleure récolte. Vous pouvez dès à présent courir à la jardinerie pour acheter un sac de compost prêt à l’emploi. C’est facile et rapide, surtout si vous n’avez pas beaucoup de temps. Mais si vous voulez penser à long terme, vous pouvez commencer à fabriquer votre propre compost. Et n’oubliez pas : ce compost n’est pas seulement destiné à la culture du cannabis, vous pouvez aussi l’utiliser comme terreau.

Faire son propre compost présente de nombreux avantages. Non seulement c’est moins cher que de l’acheter en jardinerie. Vous utilisez également vos propres déchets organiques, provenant du jardin et de la cuisine. Cela le rend également écologique : vous ne contribuez pas à la montagne de déchets qui ne cesse de croître et vous rendez les nutriments à la nature.

Plus De Nutrition Pour Vos Plants

Que se passe-t-il réellement lorsque vous utilisez du compost ? Lorsque vous mettez vos déchets organiques dans un bac à compost, des nettoyeurs de taille microscopique se mettent au travail. Il s’agit d’insectes, de micro-organismes et de vers. Ils dégradent l’herbe, les pelures de pomme et les restes de pain en nutriments utiles pour vos plants de cannabis. Ce n’est pas pour rien que le compost est aussi appelé “l’or noir” !

Lorsque vous nourrissez vos plantes avec ce compost, celui-ci libère lentement les nutriments. L’avantage de ces engrais naturels est qu’ils n’en contiennent jamais trop et qu’ils ne brûlent pas vos plantes, ce qui peut arriver avec les engrais chimiques. En outre, vous enrichissez également le sol grâce aux nombreux micro-organismes qui vivent dans le compost. Ils continueront à faire leur travail dans le sol où poussent vos plants de cannabis.

Comment Fabriquer Son Propre Compost Pour Le Cannabis ?

Vous pouvez fabriquer votre propre compost pour le cannabis en utilisant un bac à compost. Si vous êtes bricoleur, vous pouvez en fabriquer un vous-même, en utilisant de vieilles palettes par exemple. Si vous ne voulez pas le faire, vous pouvez en acheter un. N’oubliez pas que les bacs munis d’un couvercle retiennent mieux l’humidité. Cela présente l’avantage que les déchets se dégradent plus rapidement.

Placez le bac à compost dans un endroit ombragé et de préférence directement sur le sol. Un bac à compost a un fond ouvert, ce qui lui confère les meilleures possibilités de drainage. En même temps, les micro-organismes ont facilement accès aux déchets organiques. Veillez également à placer un petit bac à déchets organiques dans la cuisine, afin de pouvoir collecter les déchets à tout moment.

Lorsque vous collectez des déchets verts pour en faire du compost, il est important de veiller au bon équilibre. Cela permet de créer le bon environnement de vie pour les bactéries et les micro-organismes qui vont dégrader les déchets. Il existe deux types de déchets que vous pouvez mettre dans le bac à compost.

Les déchets verts :

• Légumes et fruits
• Feuilles et tiges de vos plantes de cannabis récoltées ou d’autres plantes.
• L’herbe coupée
• Déchets de cuisine : pelures de pommes de terre, coquilles d’œufs, sachets de thé.

Déchets bruns :

• Foin ou paille
• Sciure et copeaux de bois
• Feuilles mortes
• Cartons à oeufs
• Branches et brindilles
• Carton

Le Bon Equilibre Du Compost Pour Le Cannabis

Il est important de veiller au bon équilibre entre ces deux types de déchets. Les déchets verts contiennent beaucoup d’azote et servent de nourriture aux micro-organismes. Ils apportent également de l’humidité au compost. Les déchets bruns, quant à eux, absorbent beaucoup d’humidité et font en sorte que le niveau de carbone augmente.

Le ratio idéal du compost est d’environ 25 à 50% de déchets verts et 50 à 75% de déchets bruns. Les micro-organismes feront leur travail et convertiront les déchets en puissants nutriments pour vos plants de cannabis. Ce processus ne nécessite pas beaucoup d’attention. Si vous remuez de temps en temps, vous ajoutez de l’oxygène, ce qui peut accélérer le processus.

Un sol sain garantit des bourgeons sains ! Variété : Magic OG Kush

Il vous faut cependant un peu de patience. En général, il faut au moins 6 mois pour que votre compost soit prêt. Mais faire son propre compost organique en vaut vraiment la peine. Vous pouvez voir les résultats positifs se refléter dans vos plantes fortes, saines et aux bourgeons denses.

Résoudre Les Problèmes Courants

Lorsque le compost est trop humide, le contenu de votre bac à compost est humide, parfois même visqueux et l’odeur est horrible. La raison ? Trop peu d’oxygène et trop de matières humides. Placez votre bac dans un endroit sec, afin que la pluie ne puisse pas y pénétrer. Ajoutez des matières sèches et remuez fréquemment le tout.

Un autre problème courant est celui du compost sec. Dans ce cas, les micro-organismes ne peuvent pas faire leur travail correctement et il n’y aura pas de compost du tout. La solution ? Ajoutez davantage de déchets verts au compost.

Comment savoir si votre compost est prêt à être utilisé pour une culture de cannabis ? Vous pouvez le voir, le toucher et le sentir. La couleur du contenu de la poubelle est brun foncé ou même noir. Le matériau est doux au toucher, léger et duveteux et dégage une odeur agréable de terre. Vous savez maintenant comment faire votre propre compost pour le cannabis. Vous pouvez répandre le compost sur le sol où vos plantes de cannabis poussent et s’épanouissent. Vous pouvez aussi le mélanger avec de la terre et semer vos graines de cannabis. Le compost peut être utilisé à chaque étape de la culture du cannabis. Donnez à vos beaux plants de cannabis le meilleur départ possible dans la vie avec votre compost organique fait maison !

Le plaisir de commander des graines de cannabis, les faire pousser, les soigner avec amour, puis les récolter au bon moment… Mais en fin de compte, ce que les cultivateurs préfèrent, ce sont les boutons floraux que la plante développe pendant la phase de floraison. Mais que se passe-t-il exactement pendant cette phase de floraison, et comment s’assurer que les plantes de cannabis le vivent le mieux possible ? Ce blog vous explique en détails ce que la floraison implique, et comment s’y prendre pour obtenir des résultats optimaux.

Qu’est-ce que la phase de floraison du cannabis ?

Si vous avez déjà commandé des graines de cannabis en ligne vous savez que le temps de floraison est une caractéristique importante des variétés. Certaines souches poussent plus vite que d’autres, et parfois, les cultivateurs doivent simplement attendre en recherchant anxieusement les premiers signes de floraison.

La phase de floraison apporte les récompenses ultimes pour tous les cultivateurs de cannabis. C’est le stade où tout l’amour et l’attention investis dans la phase végétative précédente commencent à porter leurs fruits. Lentement mais sûrement, les plantes femelles commencent à révéler leurs fleurs alors que de gros bourgeons parsemés de cristaux scintillants émergent d’entre les feuilles. La phase de floraison est donc le signe avant-coureur de la récolte promise par une culture de cannabis.

Le déclic du jour le plus long

Fondamentalement, la phase de floraison est la même pour les cultures de cannabis en intérieur et en extérieur. Les cultures de jardin commencent simplement à fleurir différemment de celles qui poussent en chambre de culture ou de tente.

Dans la nature (et dans les jardins), les plants de cannabis passent du stade de la croissance à celui de la floraison lorsqu’elles “remarquent” que les jours commencent à raccourcir. Cela se produit le jour le plus long de l’année, au solstice d’été, qui a lieu le 21 juin dans l’hémisphère nord. C’est un point de basculement dans la nature : l’automne approche. Pour les plantes vivaces comme le cannabis, cela signifie qu’il est temps de commencer à produire une descendance et à fleurir.

En intérieur, les plantes ne ressentent pas le changement des saisons, et les cultivateurs doivent donc inciter leur cannabis à passer à la phase de floraison. Pour ce faire, ils réduisent le nombre d’heures d’éclairage de leurs lampes de culture. Le changement consiste généralement à modifier les temps d’exposition de 16/8 (seize heures de lumière suivies de huit heures d’obscurité) à 12/12 (douze heures de lumière et douze heures d’obscurité).

Le meilleur moment pour effectuer cette modification dépend de la variété concernée et des intentions du cultivateur. La grande exception à cette procédure est constituée par les variétés de cannabis autoflorissantes, qui déterminent de manière autonome le moment de commencer leur phase de floraison.

Les besoins du cannabis pendant la phase de floraison

Pendant la phase de floraison, le cannabis a des besoins différents de ceux de la phase végétative précédente. Alors que le besoin primaire était l’azote pour la croissance, votre plante aura besoin de plus de phosphore, de potassium, de calcium et d’autres minéraux et oligo-éléments pour une pleine puissance de floraison. Il existe des boosters de floraison spéciaux et d’autres produits nutritionnels pour le cannabis. Mais veillez à ne pas abuser des nutriments pendant la phase de floraison. Les plantes en phase de floraison sont plus vulnérables à la brûlure des nutriments et ne s’en remettront pas aussi bien que les spécimens en phase de croissance.

Il est évident que l’eau est un besoin constant tout au long du cycle de culture, mais là aussi, vous devez faire très attention à l’alimentation en eau de vos plantes à tout moment. Vérifiez régulièrement que le sol n’est pas déshydraté et faites confiance à votre intuition et à celle de vos plantes.

Des bourgeons, pas des graines !

Pour être honnête, la phase de floraison idéale d’un cultivateur ne correspond pas à la façon dont le cannabis se comporterait dans des circonstances naturelles. La floraison est en fait le stade de la vie pendant lequel les plantes femelles sont pollinisées pour développer leurs graines et engendrer la prochaine génération de la variété. En tant que cultivateurs, c’est pourtant exactement ce que nous essayons d’éviter. Aussi fascinantes que soient les bonnes graines de cannabis, nous avons tendance à faire tout ce qu’il faut pour empêcher la fécondation. En effet, toute l’énergie que les plantes investissent dans leurs graines se fait au détriment du développement des fleurs où elles devraient normalement émerger. Or, c’est précisément dans les fleurs que l’on trouve tous ces jolis trichomes chargés de THC, de CBD, de terpènes et de tous les autres trésors naturels du cannabis…

Contrôle des naissances dans la phase de floraison du cannabis

Le contrôle des naissances est donc l’un des principaux objectifs de la phase de floraison, afin de garantir une récolte pleine de bourgeons gluants et non de graines. Cela explique pourquoi les cultivateurs se donnent beaucoup de mal pour empêcher le pollen d’atteindre leurs plantes femelles. Pour la plupart des cultures, cela commence par la commande de graines de cannabis féminisées. Ces graines spéciales deviennent des plantes femelles dans 98 % des cas. En revanche, si vous achetez des graines ordinaires non féminisées, vous avez environ une chance sur deux d’obtenir des spécimens mâles.

Pourtant, même les graines entièrement féminisées ne peuvent pas garantir une tente de culture exclusivement réservée aux filles. Parfois, des mâles apparaissent tout simplement dans une culture de cannabis, ce que vous ne remarquerez probablement pas avant le début de la phase de floraison.  Cela signifie qu’il faut garder les yeux ouverts, car dès que vous repérez des organes reproducteurs mâles, vous devez retirer soigneusement la plante entière pour minimiser les risques de pollinisation.

Mais même si vous êtes sûr de n’avoir que des plants de cannabis femelles, les choses peuvent encore déraper pendant la phase de floraison. Le stress peut faire que les plantes de marijuana se transforment en hermaphrodites avec des organes génitaux mâles et femelles. Ces hermaphrodites peuvent alors polliniser les femelles ou se polliniser entre eux, ce qui entraîne une récolte pleine de graines malgré vos meilleures intentions. Ce blog explique comment identifier les plantes mâles et hermaphrodites, et ce qu’il faut faire si vous les repérez en phase de floraison.

Durée de la phase de floraison du cannabis

La durée de la phase de floraison dépend de la variété de cannabis concernée. Les variétés sativa sont particulièrement réputées pour leur temps de floraison prolongé. Cela peut aller jusqu’à trois mois depuis les premiers signes de floraison jusqu’au moment où elles sont prêtes à être récoltées. Les génétiques indica ont tendance à fleurir plus rapidement, parfois en sept ou huit semaines seulement. De nos jours, cependant, la plupart des souches disponibles sont des hybrides contenant à la fois des traits indica et sativa. Déterminez toujours vos préférences en termes de temps de floraison avant de commander vos graines.

Les temps de floraison les plus courts sont généralement réservés aux souches autoflorissantes. Celles-ci contiennent des génétiques de ruderalis provenant de terres où l’environnement et la météo sont défavorables. Ces conditions difficiles ont forcé la ruderalis à évoluer vers une plante qui accélère son cycle de vie et termine sa floraison bien avant la fin de la saison. Le cannabis sativa a plutôt tendance à avoir des phases de floraison prolongées. Cela s’explique par ses origines tropicales où elle dispose de beaucoup de temps pour une croissance et une floraison abondante. Les variétés indica se situent généralement quelque part entre les deux. Ce qui ne fait qu’ajouter aux propriétés diverses des variétés hybrides disponibles aujourd’hui.

Les premiers signes de la floraison

Comme vous pouvez le constater, savoir quand vos plantes commencent à fleurir est absolument crucial. C’est le moment de repérer et d’éliminer les mâles et les hermaphrodites, mais c’est aussi une indication du temps qui s’écoulera avant la récolte.

Poils ou pistils

Les premiers signes de la phase de floraison apparaissent sur les plantes de cannabis femelles sous la forme de minuscules “poils” blancs qui se forment dans les nœuds. Le stade auquel ces poils blancs du pistil commencent à apparaître est parfois appelé préfloraison. Les poils se développent pour devenir les pistils de la future fleur. Les pistils sont des organes reproducteurs femelles destinés à recevoir le pollen disséminé par les plantes mâles. Le cannabis se reproduit par pollinisation aérienne, sans l’aide des abeilles ou des syrphes comme les autres espèces. C’est ainsi qu’un seul mâle peut ruiner une culture entière en pollinisant toute la population du jardin ou de la salle de culture.

Feuilles de sucre

Après une semaine ou deux de floraison, de petites feuilles de sucre commencent à émerger autour des pistils. Cela commence sous la forme de grappes de petites feuilles appelées feuilles de sucre. Ces feuilles de sucre font partie des bourgeons qui constituent le produit de la récolte. Une fois les bourgeons de récolte coupés, les feuilles de sucre restantes peuvent être utilisées à toutes sortes de fins, comme l’explique ce blog.

Cannabis Colas, l’apogée de la phase de floraison

Les bourgeons naissants qui se forment au niveau des nœuds autour des poils du pistil et des feuilles de sucre sont officiellement appelés colas. Mais nous les appelons généralement bourgeons, boutons de fleurs ou simplement fleurs. Ces colas de cannabis constituent l’essence même de la phase de floraison. Cela est dû aux trichomes qui parsèment les boutons floraux : de petites glandes remplies de résine pleine de cannabinoïdes et de terpènes. Ce sont ces composés qui provoquent l’euphorie. Leurs concentrations diffèrent d’une souche à l’autre et même d’une plante à l’autre, ce qui explique pourquoi le cannabis peut avoir tant d’effets différents.

En fait, les trichomes n’ont jamais été “destinés” à rendre les amateurs de cannabis heureux. Ils sont en fait destinés à protéger les bourgeons fragiles contre des dangers tels que les rayons UV et les insectes nuisibles. Ironiquement, cependant, ils ont tendance à attirer une race spéciale d’herbivores. Pendant la phase de floraison, les cultivateurs de cannabis cherchent à faire produire aux bourgeons floraux une épaisse couche de “cristaux” de trichomes étincelants. Les trichomes sont le meilleur indice du cultivateur pour savoir quand un bourgeon est parfait pour la récolte. Vous pouvez apprendre comment savoir quand un cola est prêt à être récolté dans ce blog. À ce moment-là, la phase de floraison est terminée, et la récolte peut commencer pour de bon.

Risques

La phase de floraison comporte d’autres dangers que le risque d’avoir des plantes de cannabis hermaphrodites et mâles. Bien plus que la phase de croissance qui la précède. La floraison rend les plantes plus vulnérables au stress et aux problèmes liés à l’état du sol, aux nutriments, à l’eau et aux maladies. En outre, les boutons floraux odorants ont tendance à attirer un type spécifique de prédateurs tel que le redoutable voisin fouineur.

Les plantes de cannabis ont également des besoins en nutriments différents pendant la phase de floraison. Alors que le régime au stade végétatif se composait principalement d’azote pour la croissance, d’autres composés deviennent plus importants maintenant. Gardez cela à l’esprit si vous décidez de donner des nutriments à vos plantes. Mais soyez toujours prudent lorsque vous ajoutez des nutriments en phase de floraison. Une erreur peut avoir des conséquences désastreuses dont votre culture ne se remettra pas avec la même souplesse qu’en phase de croissance.

Les cultivateurs de cannabis en extérieur ont un autre ennemi redoutable pendant la phase de floraison : la météo. De nombreuses régions au climat modéré ont une fin de saison risquée pour les cultures en extérieur. Des averses, du brouillard et des tempêtes sont en effet capables de décimer une culture juste avant la ligne d’arrivée. Lisez ce blog pour découvrir des moyens intelligents de protéger les cultures en extérieur contre les intempéries.

Terminer la floraison à l’intérieur

Dans les derniers stades de la phase de floraison, le temps peut jeter une ombre sinistre sur les résultats finaux de toute culture en extérieur. Les cultivateurs qui ne veulent pas prendre de risques et ceux qui sont confrontés à des retards dans la floraison peuvent choisir de terminer la floraison à l’intérieur. Cela leur permet de glisser leurs plantes dans la chaleur sûre et confortable d’une tente de culture ou d’une chambre pour tirer le meilleur parti de leur récolte. Dans certains cas, une serre peut également s’avérer très utile.

Terminer la phase de floraison à l’intérieur peut vraiment sauver une récolte de cannabis du désastre, mais cela comporte aussi certains risques. L’un d’entre eux est le stress. Les plantes d’extérieur en pots ne sont pas difficiles à rentrer à l’intérieur pour se prélasser dans la lumière vive des lampes de culture. Mais le changement de décor soudain peut aussi être une source majeure de stress.

Un autre problème lié au fait de transporter les plantes à l’intérieur est le risque d’inviter par inadvertance des hôtes indésirables. Les parasites, les moisissures et les maladies déjà présents sur les plantes peuvent s’emballer une fois qu’ils sont à l’aise dans le confort de votre maison. Ce qui aggravera vos problèmes bien plus que la pluie. Veillez toujours à bien vaporiser vos plantes au préalable, de préférence en utilisant une sorte de détergent organique pour plantes. Mais même dans ce cas, gardez un œil attentif sur le comportement de votre culture à l’intérieur.

Un dernier problème avec la floraison tardive en intérieur est la taille de vos plantes. Si vous avez décidé de planter cette belle variété élancée de sativa dans votre jardin et qu’elle atteint deux ou trois mètres de haut, vous aurez du mal à la faire entrer dans la tente à ce stade. Pensez à prendre en compte la future taille des plantes lorsque vous choisirez vos graines de cannabis pour votre prochaine culture.

De la phase de floraison à une récolte abondante de cannabis

Dès qu’un cultivateur décide que la phase de floraison est terminée, il est temps de récolter le cannabis. Ce blog explique comment faire votre récolte en toute sécurité. Si vous avez ajouté beaucoup de nutriments, votre meilleure option est de rincer vos plantes avant de les récolter. Le rinçage consiste à ne donner à une plante que de l’eau pure pendant la dernière semaine de la phase de floraison afin d’éliminer tout excès de nutriments. Vous obtiendrez ainsi des têtes plus savoureuses et du cannabis avec un minimum de polluants à la fin de la phase de floraison.

Récolte, coupe, séchage et maturation

Maintenant que vous savez en quoi consiste la phase de floraison, vous voudrez probablement savoir comment se poursuit votre quête de cannabis. En fait, beaucoup de travail attend le cultivateur après la fin de la floraison. Vous devrez faire sécher la récolte et la tailler (mais pas nécessairement dans cet ordre). Une fois que la récolte est sèche, vous pouvez faire sécher les bourgeons pour faire ressortir tout le parfum et la saveur qu’ils contiennent. Ce n’est qu’alors que vous pourrez enfin savourer cette récompense durement gagnée qu’est le cola…

Faisons fleurir ces graines !

Profiter de la phase de floraison

Un dernier conseil : n’oubliez pas de profiter de la phase de floraison elle-même avant qu’elle ne soit terminée. Il est fascinant d’observer la lente maturation des boutons floraux, qui forment des trichomes et commencent à répandre leur parfum. Faites-vous une faveur et observez vos dames en pleine floraison dès que vous en avez l’occasion. Laissez libre cours à votre imagination. Une plante de cannabis en fleur est le plaisir par anticipation de la plupart des cultivateurs !

Lorsqu’ils cultivent de l’herbe, la plupart des cultivateurs de cannabis sont complètement obnubilés par l’obtention d’une récolte optimale. C’est pourquoi ils ont tendance à concentrer leurs efforts sur les boutons floraux qui se développent pendant la phase de floraison. En effet, ces précieuses fleurs contiennent les cannabinoïdes et les terpènes qui déterminent l’impact et le goût de l’herbe. Cependant, les cultivateurs doivent également avoir des connaissances de base sur les tiges et les branches des plantes de cannabis. Ce blog s’intéresse à leur fonction et à leur anatomie, ainsi qu’à leur utilisation pour la consommation.

Localisation des tiges et des branches de cannabis

Au risque d’énoncer une évidence, une discussion sur les tiges et les branches du cannabis devrait commencer par déterminer où elles se trouvent. L’apparence des plantes de cannabis peut varier considérablement en fonction de la génétique de la souche, mais de manière générale, toutes les variantes ont des branches et des tiges similaires.

Tige

La tige ou le pied d’une plante de cannabis est la partie verticale de sa structure. La tige commence juste au-dessus des racines et se termine au niveau des branches supérieures. C’est la partie qui se déplace vers le haut tout au long de la phase de croissance du cycle de vie du cannabis. Les branches de la plante commencent leur croissance à partir de la tige, aux points où les nœuds se développent.

 Branches principales et latérales

Chez les plantes de cannabis, les branches sont en fait des extensions de la tige. Alors que les tiges déterminent la hauteur des plantes de cannabis, les branches en constituent la largeur. Partout où des nœuds bordent les tiges, des branches principales se ramifient généralement de part et d’autre, puis poussent vers le haut, se divisant éventuellement en d’autres branches latérales.

À partir du moment où les graines de cannabis germent, ces paires de branches commencent à se développer pour donner la forme finale de la canopée. Les branches principales se divisent en branches latérales, et ainsi de suite, jusqu’à ce que la structure finale de la plante prenne forme. Les feuilles en éventail caractéristiques de la marijuana poussent ensuite à partir de ces branches. Pendant la phase de floraison, les plantes femelles développent des boutons de cola avec des trichomes pleins de composés actifs aux niveau des nœuds d’où les branches se développent.

 Nœuds et internodes 

Les tiges de cannabis peuvent être divisées en internodes (inter-noeuds), ou espaces internodaux. Ce sont les sections qui séparent les nœuds de la plante. En d’autres termes, chaque plante de cannabis possède un entre-nœud entre chaque paire de branches issues des nœuds. Il est important de surveiller de près ces nœuds au début de la phase de floraison, car c’est là qu’apparaissent les organes reproducteurs mâles. Cela vous permettra d’éliminer à temps les plants de cannabis mâles ou hermaphrodites cachés parmi vos spécimens féminisés.

Fonctions des branches et des tiges du cannabis

La fonction première des tiges et des branches du cannabis est de fournir un support et une forme adéquate. Comme les plantes deviennent plus lourdes pendant leur croissance, leur structure de soutien doit rester suffisamment solide pour les feuilles et les fleurs qui émergent. De nombreuses techniques de culture consistent à manipuler cette structure pour améliorer le rendement de la récolte. Cela se fait généralement en donnant à une plante une structure plus ouverte pour une meilleure répartition de la lumière, ou en modifiant sa forme générale pour l’adapter à une salle de culture ou une tente.

La fermeté et la flexibilité font partie intégrante de cette structure. Les plantes de cannabis doivent rester solides et robustes tout en étant suffisamment flexibles. Cela permet d’éviter que les tiges et les branches ne se cassent en cas de tempête, ou à cause du passage des cerfs ou des voisins. Les plantes équilibrent ces deux qualités en combinant les fibres solides qui composent les tiges et les branches. Ce processus d’osmose maintient la fermeté des cellules, et l’espace creux à l’intérieur des tiges et des branches pour la flexibilité en cas de contrainte.

Les tiges et les branches régissent également le transport de l’eau et des nutriments dans toute la plante. L’eau est absorbée par les racines, puis remontée vers les feuilles par le xylème, un système unidirectionnel de tubes microscopiques situés dans les tiges et les branches. Les nutriments peuvent être transportés à la fois vers le haut et vers le bas par le phloème, un second système vasculaire situé plus près de la paroi externe de l’écorce.

À quoi peuvent servir les tiges et les branches de cannabis ?

Depuis l’aube de l’humanité, les fleurs de cannabis sont utilisées à des fins récréatives et médicinales. Pourtant, le cannabis, ou plutôt le chanvre, a également été utilisé et cultivé tout au long de l’histoire pour la fibre contenue dans ses tiges et ses branches. Ce chanvre dit “à fibres” pousse rapidement et facilement, ce qui permet de produire rapidement des fibres extrêmement solides. Ces fibres ont été et sont encore utilisées pour toutes sortes de produits, comme le textile, les cordes et voiles de bateaux ou les matériaux de construction modernes. De nos jours, par exemple, la fibre de chanvre est appliquée dans la construction sous forme de blocs préfabriqués utilisés pour construire des murs solides, durables et très isolants. En fait, la culture du chanvre était si importante à l’époque que de nombreux pays imposaient aux agriculteurs des quotas obligatoires de production de plants de cannabis – une situation bien différente de celle que nous connaissons aujourd’hui…

Les tiges et les branches du cannabis ont un usage limité pour la consommation humaine. Ces parties de la plante ne contiennent pratiquement pas de cannabinoïdes. Il est donc peu probable que la fabrication de hachisch ou de gâteaux à partir de ces tiges et de ces branches produise un effet remarquable. Bien sûr, vous pouvez toujours les utiliser pour leur saveur, en ajoutant un soupçon de cannabis dans un thé fait maison, mais ne comptez pas être high ou stoned pour autant.

Une fois la récolte séchée (généralement suspendue à l’envers par ses branches – encore une autre fonction !), vous pourriez simplement jeter tous les restes de tiges. Mais ce serait un vrai gâchis. Les tiges et les branches des plantes de cannabis sont tout aussi bonnes que les feuilles pour faire du compost. Faire votre propre compost de cannabis vous permet d’obtenir une vie du sol équilibrée et naturelle pour la culture de l’année suivante. Autrement dit, une utilisation intelligente, économique et durable de ces tiges et branches !

Formation et techniques

Les cultivateurs de cannabis utilisent diverses techniques qui tournent autour de la manipulation des branches et des tiges. Prenez par exemple la méthode Screen Of Green, qui consiste à écarter les branches à l’aide d’un cadre métallique pour améliorer l’exposition à la lumière des feuilles inférieures. Le Low Stress Training est une technique qui consiste à manipuler les branches avec un toucher doux. Le Supercropping consiste à meurtrir et tordre les branches à dessein, sans déchirer l’écorce extérieure. Si vous y parvenez, la plante continuera à pousser vers le haut à partir de là. Cela lui permettra une meilleure adaptation aux dimensions de la chambre de culture ainsi qu’une meilleure distribution de la lumière pour l’ensemble de la plante.

Dans la culture du cannabis en intérieur, limiter la hauteur des tiges et des branches est souvent une préoccupation majeure, surtout pour les génétiques sativa qui ont tendance à toucher le plafond. La culture du cannabis en extérieur pose son propre ensemble de défis. Peut-être les plantes ne doivent-elles pas dépasser la haie pour des raisons de discrétion ? Si c’est le cas, les techniques énumérées ci-dessus peuvent également fonctionner en plein air. A l’extérieur, les tempêtes représentent un risque important. Il est conseillé de soutenir les tiges de vos plantes avec du bambou, au cas où. Veillez simplement à ne pas les fixer trop serré ou vous risquez de couper les flux de sève et d’endommager votre plante.

Juste après la germination et tout au long de la phase végétative précoce, les tiges et les branches du cannabis risquent de subir un phénomène connu sous le nom d’étirement. L’étirement se produit lorsqu’un plant se précipite trop vite vers la lumière, ce qui entraîne le développement de tiges fragiles, fines et allongées. Les infos sur la façon de prévenir et de contrer l’étirement sont abordées dans ce blog culture.

Allons-y pour la croissance

Maintenant que vous connaissez les bases des tiges et des branches de cannabis, vous avez une structure plus solide pour travailler, tout comme vos plantes. Cela signifie qu’il est grand temps de commencer cette nouvelle culture – vous trouverez les meilleures génétiques dans notre catalogue en ligne, des racines aux tiges et des branches jusqu’aux têtes que nous visons tous !

Choisissez votre génétique premium !

Ce blog va vous parler plus spécifiquement des feuilles du cannabis et de leurs utilisations pour les plantes et les cultivateurs. Dans la communauté du cannabis, nous avons tendance à nous concentrer sur les boutons floraux de nos plantes bien-aimées. Mais ce blog explique pourquoi les feuilles sont cruciales pour cultiver, comprendre et vraiment apprécier le cannabis.

Histoire des feuilles du cannabis

Les feuilles de cannabis sont le symbole le plus emblématique de la culture stoner moderne. Elles pourraient bien être le type de feuillage le plus célèbre et le plus identifiable au monde (désolé pour le drapeau canadien !). Ce qui est d’ailleurs étrange vu que les cultivateurs de cannabis récoltent généralement les boutons floraux de la plante, et non les feuilles.

Pourtant, la forme caractéristique d’une feuille de cannabis est connue depuis longtemps. Elle apparait déjà dans d’anciennes peintures rupestres d’Asie de l’Est et dans des hiéroglyphes égyptiens, parfois avant l’invention de l’agriculture et des cultures. De plus, grâce à la vague actuelle de légalisation et de reconnaissance internationale, les feuilles de cannabis sont plus que jamais omniprésentes dans les sous-cultures et les marques grand public.

Ainsi, même si la plupart des bienfaits médicinaux et récréatifs du cannabis se trouvent dans les bourgeons de cola des spécimens femelles, il est utile de comprendre les fonctions et la biologie de ses feuilles. En effet, les feuilles sont cruciales pour la croissance et la survie des plantes de cannabis. En outre, elles ont été utilisées par les chamans, les prêtres et les guérisseurs à travers les siècles. Cependant, pour les cultivateurs, elles ont une autre fonction cruciale. Elles permettent de détecter de nombreuses maladies et autres fragilités auxquelles les plantes sont confrontées tout au long de leur cycle de vie.

Fonctions vitales des feuilles du cannabis

La plupart des plantes ont des feuilles, ce qui laisse supposer à la fois leurs origines évolutives anciennes et leur extrême importance dans la survie et la physiologie des plantes. Quoi qu’il en soit, les feuilles constituent la majeure partie de la masse et de la surface d’un plant de cannabis, ce qui rend la connaissance de base des feuilles essentielle pour tous les cultivateurs et les connaisseurs.

Photosynthèse

La principale fonction biologique des feuilles de cannabis est la photosynthèse. Comme l’explique ce blog, la photosynthèse est une série de réactions chimiques permettant aux feuilles de transformer la lumière (solaire) en énergie, qu’elles peuvent stocker et utiliser pour alimenter la croissance et la floraison. Les feuilles sont les cellules solaires des plantes, ce qui explique pourquoi la surface totale des feuilles est un aspect aussi vital de la physiologie et des chances de survie d’une plante.

Stockage des nutriments et de l’eau

Les feuilles de cannabis peuvent également servir à stocker l’eau et les nutriments importants, notamment l’azote. Si les temps sont durs, ces réserves peuvent être puisées dans les feuilles et servir d’approvisionnement d’urgence. Cela explique en grande partie pourquoi tant de problèmes liés à un manque nutriments se manifestent par l’aspect des feuilles. Les feuilles peuvent jaunir ou brunir en raison d’un manque de nutriments.

Respiration et alimentation

Tout le monde ne sait pas que les feuilles peuvent également absorber et libérer divers composés, ce qui correspond à la fonction principale des racines d’une plante. En fait, c’est la raison pour laquelle les plantes en rejetant de l’oxygène le jour sont si essentielles pour une atmosphère saine. Lorsqu’elles captent la lumière, les plantes de cannabis absorbent du CO2 à travers les pores ou stomates situés sous leurs feuilles. Le CO2 est utilisé pour la photosynthèse, afin de produire les sucres (hydrates de carbone) qui alimentent le métabolisme de la plante.

Dans l’obscurité, elles rejettent du CO2 dans l’air. Cela explique pourquoi la vie végétale agit comme un puit de carbone en piégeant l’excès de CO2 nocif de l’atmosphère. Et comment elle peut contribuer à maintenir un air sain dans une pièce. Il est également agréable de savoir que la culture de l’herbe est une petite contribution à la lutte contre le changement climatique. Ou du moins à la compensation partielle de la consommation d’énergie des lampes de culture pour les cultivateurs en intérieur…

Les pores à la surface des feuilles de cannabis peuvent également absorber de l’eau. C’est pourquoi les cultivateurs peuvent arroser et nourrir leurs plantes en utilisant les feuilles en plus des racines. La pulvérisation d’eau contenant certains nutriments peut contribuer à une croissance saine des plantes, à condition de le faire avec modération.

Transpiration

Les feuilles possèdent des canaux de transport par lesquels l’eau aspirée par les racines atteint les cellules des feuilles. Cela rend les feuilles fermes grâce à un processus appelé osmose. Si les feuilles d’un plant de cannabis commencent à devenir molles, la cause probable est un manque d’eau. La déshydratation entraîne une baisse de la pression osmotique et une diminution de la fermeté des cellules, d’où l’affaissement des feuilles.

Ombre

L’importance de l’ombre fournie par les feuilles d’une plante est souvent oubliée. Bien sûr, elles captent la lumière pour la production d’énergie, mais elles gardent aussi les parties inférieures de la plante au frais grâce à l’ombre que ces “panneaux solaires” projettent. Il s’agit toutefois d’une arme à double tranchant pour les cultivateurs de cannabis, car un feuillage trop abondant peut limiter la quantité de lumière disponible pour la plante dans son ensemble.

Certaines techniques de culture, comme le SCROG, tentent de maximiser l’étalement des feuilles pour tirer le meilleur parti de la lumière (solaire) disponible. Vous pouvez lire dans ce blog spécial sur la taille des plantes de cannabis, ce qu’il faut couper et ce qu’il faut laisser sur les tiges.

Types de feuilles du cannabis

On peut distinguer trois types de feuilles sur un plant de cannabis : les cotylédons, les feuilles en éventail et les feuilles de sucre.

Cotylédons

Les premières choses qui émergent d’une graine de cannabis après la germination sont une racine pivotante et une paire de feuilles cotylédons. Ces petites feuilles n’ont pas la forme typique d’une feuille de cannabis. Elles sont les premiers panneaux solaires miniatures que la jeune pousse utilise pour alimenter le développement des véritables feuilles en éventail qui suivront.

Feuilles en éventail

La feuille en éventail est le symbole mondialement connu de la weed. On pourrait les appeler les “vraies” feuilles de cannabis. Leurs bords dentelés caractéristiques et les doigts effilés des feuilles sont assez faciles à repérer, ce qui explique leur popularité. Mais toutes les feuilles en éventail ne sont pas créées égales. Les différents types de cannabis ont des caractéristiques de feuilles différentes.

Les variétés de cannabis indica et les hybrides à forte teneur en indica ont tendance à avoir des feuilles plus courtes et plus larges, de couleur vert clair ou vert citron. Les différences entre l’indica et le sativa sont contestées, cependant les “variantes à feuilles larges” ont une génétique généralement orientée vers l’indica. Les feuilles en éventail de l’indica ont tendance à avoir moins de doigts ou de folioles ; généralement entre cinq et sept dans les feuilles matures.

 Les variétés de cannabis sativa et leurs hybrides présentent généralement des feuilles plus longues et plus fines, aux teintes plus sombres. Elles ont également plus de folioles par feuille en éventail que les variétés à forte teneur en indica, souvent entre sept et onze, voire treize, au total.

Le Cannabis ruderalis – le type principalement utilisé dans les croisements à autofloraison – a tendance à avoir le moins de folioles, poussant souvent en constellation à trois doigts. Il est toutefois rare de voir une plante 100 % ruderalis. Ces propriétés ne se retrouvent généralement pas dans les souches autoflorissantes en vente.

Certains sélectionneurs visent un type spécifique de forme de feuille peu commune et mutée appelée “duckfoot”. Les feuilles duckfoot sont également à trois doigts, mais elles n’ont pas d’ascendance ruderalis. C’est une variante un peu particulière, recherchée surtout par les cultivateurs spécialisés. Cependant, les feuilles de cannabis duckfoot méritent néanmoins d’être mentionnées dans un blog comme celui-ci.

Feuilles de sucre

Le troisième type principal de feuillage de cannabis est celui des feuilles de sucre. Il s’agit de feuilles plus petites, en forme d’éventail, que l’on trouve à l’intérieur et autour des bourgeons lorsqu’ils arrivent à maturité. Les feuilles de sucre sont souvent chargées de trichomes contenant de précieux cannabinoïdes. Lors de la récolte de l’herbe, les feuilles de sucre ne doivent pas être jetées, car elles peuvent être utilisées pour faire du hasch, des produits comestibles, et plus encore, comme l’explique ce blog.

Comment diagnostiquer la santé du cannabis grâce aux feuilles

Les feuilles sont une partie importante de l’anatomie et de la physiologie des plantes de cannabis. Pour les cultivateurs, elles ont une autre fonction vitale : les feuilles peuvent être des indicateurs clés de la santé d’un plant de cannabis. Les différents signaux et symptômes que les feuilles de cannabis peuvent transmettre sont trop nombreux pour être abordés dans ce blog, ils seront donc traités séparément. Cependant, pour vous donner une indication, les feuilles de cannabis peuvent être utilisées pour détecter toute une série de problèmes, notamment :

• Brûlure/pénurie d’éléments nutritifs
• Questions relatives à l’eau
• Moisissure
• Parasites
• Maladies
• Stress.

Éliminons ici et maintenant un malentendu courant. Les feuilles jaunes sont souvent le signe que quelque chose ne va pas avec un plant de cannabis. Cependant, il existe un cas dans lequel le feuillage jaune est parfaitement normal : la floraison tardive. Une fois que la phase de floraison est presque terminée, la plante commence à perdre ses feuilles en éventail. Ce qui se traduit par un jaunissement des feuilles. Il s’agit d’un comportement parfaitement normal de la plante, destiné à vider les feuilles de tous les nutriments restants pour une croissance maximale des boutons floraux.

Élagage et formation sur feuilles

Comme nous l’avons mentionné, l’élagage des feuilles de cannabis peut être difficile à maîtriser. Notre blog sur l’élagage donne quelques bonnes directives, mais la plupart des cultivateurs s’en tiennent à leurs préférences personnelles et à leurs bonnes pratiques lorsqu’il s’agit d’enlever les feuilles.

Plusieurs techniques de culture spécialisées visant à maximiser le rendement de la récolte reposent sur l’élimination des feuilles ou la modification de la forme de la plante pour donner plus d’espace aux feuilles. Ces techniques, dont le SCRoG (Screen Of Green), le Low Stress Training et le SoG (Sea Of Green), sont traitées dans des blogs de culture distincts.

Que faire des feuilles de cannabis ?

Une fois que les feuilles d’un plant de cannabis ont rempli leur fonction d’alimentation pour la croissance et la formation des bourgeons, les cultivateurs récoltent les fleurs et jettent généralement le feuillage restant. C’est vraiment dommage. Les feuilles en éventail et les feuilles de sucre ont toutes deux leur utilité pour les amateurs de cannabis holistique. De plus, la réutilisation de tout ce matériel végétal donne à votre culture une touche supplémentaire de durabilité.

Les feuilles de sucre ont tendance à être collantes avec des trichomes scintillants une fois que le cannabis a fini de fleurir. Les feuilles elles-mêmes ont un goût trop âcre pour être fumées, mais elles constituent un excellent matériau pour la fabrication de hasch, d’extraits, de beurre de cannabis ou d’autres comestibles. Ne les jetez jamais en coupant les bourgeons – c’est un vrai régal réservé uniquement à ceux qui cultivent leur propre cannabis !

Les feuilles en éventail ne contiennent pas assez de cannabinoïdes pour fabriquer du haschisch ou d’autres délices. Néanmoins, elles sont pleines de composés précieux que tout cultivateur peut réutiliser gratuitement. Les feuilles de cannabis constituent le meilleur compost pour la culture de l’année suivante. Tout ce dont elles ont besoin, c’est d’un endroit pour se décomposer, et ça ne demande aucun effort supplémentaire !

Certains cultivateurs font également des pommades et des teintures avec les feuilles de cannabis après la récolte pour les composés non cannabinoïdes qu’elles contiennent. Les recettes abondent en ligne si vous êtes intéressé.

Une nouvelle feuille de route

Maintenant que vous avez quelques connaissances de base sur le feuillage du cannabis, vous allez probablement apprécier le dur labeur de votre plante encore plus que vous ne le faisiez déjà. Savoir ce qu’il faut faire (ou ne pas faire) avec les feuilles ne fera qu’améliorer les résultats de vos futures cultures. N’hésitez pas à parcourir nos blogs de culture pour obtenir plus d’informations et de conseils sur le cannabis. Ou passez directement à notre collection de variétés de cannabis et commandez des graines toutes neuves pour votre prochaine culture !

Vous utilisez le cannabis pour soulager votre stress ? Tant mieux pour vous ! Mais saviez-vous que vos plants de cannabis peuvent aussi souffrir du stress ? Si c’est le cas, vous devez intervenir et aider votre culture à traverser les périodes de stress. Vous pouvez reconnaître le stress du cannabis à divers symptômes et signaux, notamment des feuilles sèches et jaunes ou un mauvais développement des racines. Ce blog explique comment détecter le stress chez les plantes de cannabis et comment le prévenir ou le traiter.

Comment détecter le stress du cannabis

Le stress est synonyme de tension et de sentiment d’être sous pression. Les êtres humains et les animaux sont connus pour être sensibles au stress, mais les plantes comme le cannabis peuvent également en souffrir. Le stress survient lorsque les conditions de culture ne sont pas idéales. Le stress à long terme peut ralentir la croissance des plants de cannabis, voire les endommager définitivement.

Signes de stress chez les plantes de cannabis

• Feuilles sèches et flétries ;
• Bords et extrémités des feuilles jaunes ou brunes ;
• Moisissure ou pourriture des bourgeons ;
• Des feuilles qui s’enroulent ;
• Des racines brunes, visqueuses et puantes ;
• Les plantes hermaphrodites ;
• Tiges hautes et fines (“étirement“).

De nombreux facteurs différents peuvent provoquer un stress chez les plantes de cannabis. Dès que vous repérez les premiers signes, vous devez en trouver la cause. Si vous parvenez à éliminer la cause, vos plantes ont toutes les chances de se rétablir rapidement. Ce qui vous remettra sur la voie des bons résultats de récolte.

Les causes du stress du cannabis et comment y remédier

Avez-vous remarqué des signes de stress sur vos plantes ? Vous trouverez ci-dessous une liste de causes potentielles ainsi que des techniques éprouvées pour résoudre ces problèmes.

Humidité et température de l’air

Le cannabis est une plante rustique qui peut encaisser les coups. L’espèce peut prospérer dans des climats très différents, avec une capacité innée à tolérer des conditions moins qu’optimales. Néanmoins, les cultivateurs qui souhaitent obtenir une croissance et une floraison maximales doivent maintenir les températures et l’humidité de l’air dans des limites tolérables. Le cannabis aime un peu de chaleur, mais si les températures dépassent 26°C, il faut baisser la température pour éviter un stress thermique.

Les cultivateurs de cannabis en intérieur peuvent opter pour l’installation d’une unité de climatisation, bien que ce soit un investissement coûteux. Une ventilation adéquate fournissant de l’air frais extérieur, associée à des ventilateurs d’extraction pour évacuer l’air chaud, peut également contribuer à maintenir les températures dans des limites acceptables. Veillez à installer des filtres à haute capacité pour empêcher la propagation des odeurs. Les cultivateurs en extérieur ont leurs propres modes d’intervention pour prévenir le stress thermique, comme la construction d’un abri pour leurs cultures de cannabis.

Une forte humidité de l’air peut également provoquer un stress important chez les plants de cannabis. Il s’agit plutôt d’un problème pour les cultivateurs en intérieur. Les déshumidificateurs d’air peuvent être une bonne solution pour contrôler le climat intérieur. Des températures et une humidité trop élevées peuvent retarder la croissance des plantes et produire des bourgeons à la structure ouverte indésirable.

Qualité du sol

Le sol dans lequel pousse le cannabis peut également être une cause de stress pour la plante. Les cultivateurs utilisent différents types de milieux de culture pour leurs projets, chacun ayant ses propres avantages et inconvénients. Les sols argileux, par exemple, ont une capacité de drainage insuffisante qui permet d’ajouter facilement trop d’eau. Les sols sablonneux, en revanche, drainent trop facilement l’eau, entraînant avec elle des nutriments essentiels. Il peut être utile de reconsidérer votre type de sol préféré. La plupart des problèmes de sol peuvent être résolus en mélangeant différents types de sol.

N’oubliez pas qu’un bon sol est toujours plus que de la “simple terre”. Faciliter la vie d’un sol sain peut aider toute souche à se sentir plus à l’aise.

Insectes et maladies

Une autre cause de stress provient des insectes et des maladies qui ciblent les plantes de cannabis. Si les plantes remarquent qu’elles sont attaquées par des parasites ou qu’elles tombent malades, elles vont déclencher une réaction de stress au détriment de la croissance et de la floraison. Assurez-vous de vous armer de connaissances sur la façon de tenir à distance les insectes comme les limaces, les pucerons et autres. Notre conseil pour les cultivateurs d’extérieur : utilisez la plantation d’accompagnement et donnez à vos cultures des voisins qui les aident à se protéger contre les menaces et le stress.

Lumière et obscurité

Les plantes de cannabis sont très sensibles aux changements de la quantité de lumière qu’elles reçoivent. Les fluctuations de la quantité et de l’intensité de la lumière ont un impact sur la croissance. Les plantes qui poussent en extérieur reçoivent toute la lumière dont elles ont besoin au fil des saisons. En revanche, à l’intérieur, les cultivateurs sont chargés de fournir suffisamment de lumière et d’obscurité.

Les problèmes d’éclairage peuvent provoquer un étirement excessif et transformer les plantes en hermaphrodites, avec des traits à la fois mâles et femelles, et ruiner ainsi votre récolte. Faites attention aux bons rythmes circadiens et utilisez le spectre lumineux approprié. Assurez-vous que toutes les plantes et les feuilles reçoivent juste assez de lumière pour éviter que le stress n’affecte leur croissance.

Le stress du cannabis dû au mauvais temps

Les cultivateurs en intérieur ont un contrôle étendu sur les conditions de culture, mais à l’extérieur, nous devons compter sur la météo. Les conditions météorologiques sont un facteur imprévisible avec lequel il faut travailler. De nos jours, les périodes de sécheresse au printemps et les vagues de chaleur ou les averses en été sont de plus en plus fréquentes. Il est évident que ces conditions météorologiques affectent les plantes de cannabis, provoquant un stress si leur impact devient trop important.

Le froid pendant la phase végétative peut arrêter la croissance de vos plantes. Si ces conditions persistent, les plantes peuvent même mourir. Si vous constatez que vos plantes souffrent de stress dû au froid, la meilleure chose à faire est de les rentrer un peu à l’intérieur. Évidemment, cela fonctionne mieux si vous faites pousser vos plantes dans des pots plutôt qu’en pleine terre.

Une humidité excessive peut également stresser les plantes de cannabis. Si les plantes sont laissées trop longtemps dans un climat humide, elles deviennent vulnérables à la moisissure et à la pourriture. Bien sûr, les tempêtes peuvent aussi causer des dommages que vos plantes ne pourront peut-être pas surmonter. Malheureusement, il n’y a pas grand-chose que vous puissiez faire en dehors de la prévention. Essayez de tenir compte de la direction du vent lorsque vous choisissez un endroit, et assurez une couverture aussi grande que possible.

Eau et nutriments

Arroser les plantes semble être une promenade de santé – jusqu’à ce que vous essayiez de le faire correctement. Donner trop ou trop peu d’eau peut aussi être une cause de stress pour le cannabis. Cela se manifeste par des modèles de croissance anormaux, des feuilles décolorées et un retard dans le développement des racines. Gardez également à l’esprit que votre plante aura des besoins différents selon les phases de son cycle de vie.

L’ajout de trop ou de trop peu d’eau et de nutriments peut perturber l’équilibre des minéraux clés et d’autres nutriments tels que l’azote, le magnésium, le phosphore et le potassium. Le stress nutritionnel se manifeste généralement dans les feuilles : elles peuvent jaunir à l’extrémité ou sembler brûlées (“brûlure nutritionnelle”) et tomber. Un excès d’eau peut priver les racines d’oxygène et les faire pourrir. Bien entendu, le manque d’eau est également nuisible. Si vous voulez en savoir plus sur l’arrosage correct du cannabis, consultez ce blog.

Le stress dû au training du cannabis

Il y a une dernière cause de stress du cannabis que nous devons mentionner : les techniques d’entraînement. Nos blogs de culture contiennent diverses méthodes visant à améliorer l’efficacité d’une culture et à augmenter les résultats de la récolte. Aussi génial que cela puisse paraître, ces interventions s’accompagnent généralement de risques spécifiques au stress du cannabis.

Les techniques de “formation à haut niveau de stress”, telles que l’étêtage, le fimming ou le main-lining sont particulièrement risquées. Agissez toujours avec prudence et, si possible, appliquez ces techniques à quelques plants seulement. Ainsi, il vous restera une partie de votre culture de cannabis si des problèmes de stress surviennent.

La culture du cannabis sans stress

Le stress peut avoir des conséquences désastreuses pour les humains, des nuits blanches aux crises de panique et aux problèmes cardiaques, mais il peut aussi nuire au cannabis. Heureusement, tout cultivateur peut essayer de prévenir le stress, ou aider ses magnifiques plants de cannabis à faire face au stress. D’une manière générale, il est plus facile de surmonter le stress pour les plantes que pour les personnes. Tant que les conditions de base sont réunies (eau, lumière, nutriments, air frais), les cultures de cannabis s’épanouiront avec un minimum de stress.

Commandez vos graines sans stress

Cela donne un beau cycle. Si vous parvenez à préserver vos plantes du stress, votre cannabis peut vous aider à perdre votre propre stress en retour !

La chaleur, la surexposition au soleil et le stress lié à la canicule peuvent  avoir des effets vraiment néfastes sur la pousse du cannabis. Bien sûr, les plants de cannabis ont besoin de la lumière du soleil pour la photosynthèse indispensable à leur croissance et à la floraison. Mais comme en toute chose, la modération est bonne conseillère. Ce blog explique pourquoi un excès de chaleur peut être nocif autant pour les cultures de cannabis en intérieur qu’en plein air. Et bien sûr, nous vous donnons aussi des astuces pour protéger le cannabis de la chaleur et garantir une bonne récolte.

Pourquoi protéger le cannabis de la chaleur ?

Toute la flore et la faune jusqu’aux micro-organismes sont dépendants d’un certain nombre de facteurs pour leur survie. Chaque plante s’épanouit dans un environnement particulier aux paramètres précis qui correspond à ses besoins.  Qu’il s’agisse de l’humidité de l’air, de la composition du sol, de l’acidité, de la lumière ou de la température chaque facteur de croissance doit rester dans certaines limites. Sinon, la plante risque de dépérir voire de mourir.

Malheureusement, chaque année, les fortes températures deviennent de plus en plus un facteur de risque. Tous ceux qui cultivent du cannabis ont certainement remarqué les changements climatiques qui s’accentuent chaque année. Les vagues de chaleur deviennent la norme. C’est idéal pour passer la journée à la plage, mais cette tendance à la canicule n’est pas vraiment une bonne nouvelle pour les cultivateurs en plein air. Une grosse chaleur est d’ailleurs aussi problématique à l’intérieur du fait que les lampes de culture émettent de la chaleur qui peut être excessive pour vos plants. Tout comme nous, les plants de weed se portent mieux quand ils sont exposés à un minimum de stress dans leur vie.

Symptômes du stress thermique

Pendant une culture de cannabis, la chaleur peut être un désastre total bien avant l’arrivée de la récolte. Les dommages éventuels causés par une chaleur excessive génèrent un stress thermique pour la plante. Les signes habituels de stress thermique du cannabis sont les suivants :

• Plantes desséchées à l’aspect épuisé
• Extrémités recroquevillées des feuilles de l’éventail
• Taches brunes sur le bord des feuilles
• Des bourgeons aux formes bizarres

Tous ces symptômes peuvent se manifester pendant la floraison des plantes de cannabis, mais ils apparaissent souvent bien avant ce moment. C’est pourquoi les symptômes visibles sur les feuilles sont souvent les principaux signes d’alerte.

Pendant la phase végétative, les plantes de cannabis ont besoin de beaucoup de lumière. La lumière est une énergie. Elle utile si vous voulez en tirer de l’énergie de croissance par photosynthèse, mais nettement moins recommandée en excès.

Pendant la phase de floraison, les signes de stress thermique peuvent également se manifester sur les feuilles, mais la forme des boutons floraux peut aussi être une indication. Si vous voyez un bouton florissant surmonté d’une sorte de mini-bouton supplémentaire, méfiez-vous : ces formes en “queue de renard” peuvent être un signe de chaleur excessive.

Protéger une culture de cannabis contre la chaleur

En matière de stress thermique, il vaut mieux prévenir que guérir. Une fois que la chaleur a endommagé les plantes, elles ont tendance à mal se rétablir, ce qui menace sérieusement le rendement final de la récolte. La protection et la prévention n’en sont que plus importantes. La meilleure façon pour un cultivateur de protéger son cannabis de la chaleur dépend toutefois entièrement des causes. Logiquement, ces causes seront généralement différentes si c’est pour une culture en intérieur ou pour les projets de jardin ou de balcon.

La culture en plein air : un écran solaire pour vos cultures ?

Même si les plantes de cannabis aiment prendre des bains de soleil, elles nous ressemblent beaucoup si elles ont une insolation. Autre similitude avec les humains : comme le climat change et que les événements météorologiques extrêmes deviennent plus fréquents, notre cannabis a besoin d’être protégé contre la chaleur (les vagues) et la lumière intense du soleil. Heureusement, il existe plusieurs façons de le faire, et elles ne sont pas difficiles à mettre en œuvre si vous savez ce que vous faites.

Trouver le meilleur endroit

Lorsque vous cultivez en extérieur, il est crucial de trouver le meilleur emplacement pour vos plantes avant le début de la culture. Réfléchissez bien à l’influence de la pluie et du soleil sur les différentes parties du jardin (ou du balcon). Le vent est également un facteur à prendre en compte : l’abri est-il suffisant pour survivre à un orage d’été ? Pour en savoir plus sur le choix de l’endroit idéal pour la culture en extérieur, consultez ce blog.

Weed mobile

Un moyen astucieux de protéger le cannabis contre la chaleur est de le garder mobile, c’est-à-dire de le faire pousser dans des pots plutôt qu’en pleine terre. De cette façon, une plante peut profiter de tout le soleil, de la pluie et de l’air frais dont elle a besoin dès qu’il fait beau. Si la journée s’annonce chaude, vous pouvez simplement les déplacer vers un endroit ombragé jusqu’à ce que le danger s’estompe.

Faites toutefois attention aux pots, car ils rendent les racines de la plante plus vulnérables au stress thermique. Les pots noirs, en particulier, ont tendance à chauffer rapidement lorsqu’ils sont exposés directement au soleil. L’évaporation de l’humidité s’en trouve accélérée et la pourriture est plus probable. Vous pouvez résoudre ce problème en ajoutant un tampon de protection autour du pot. Placer le pot à l’intérieur d’un autre pot plus grand est une solution. Cependant, couvrir la couche supérieure du sol avec de la paille est un autre moyen facile de protéger le cannabis en pot des risques liés à la chaleur.

Abri et ombre

Même les cultivateurs qui n’ont que de modestes compétences en bricolage trouveront qu’il est assez facile de construire un abri maison pour leurs plantes. Un peu de menuiserie intelligente et quelques charnières feront l’affaire, tout comme un simple cadre et une bâche à tirer par-dessus. Cette dernière option est également un moyen de protéger le cannabis de la chaleur en pleine terre.

Faites attention aux zones de culture sur les balcons ou près des murs, car elles ont tendance à créer des zones de chaleur en réfléchissant la lumière du soleil. Essayez d’éviter ces hotspot, mais si vous ne pouvez pas, vous saurez au moins que vous aurez besoin d’une bâche de protection. Cela vous aidera également à protéger votre culture du vent et de la pluie, ce qui est particulièrement utile pendant la dernière phase vulnérable juste avant la récolte.

Avoir une serre dans le jardin rend tout plus facile, car vous aurez déjà un cadre que vous couvrirez d’une bâche si nécessaire. Mais la culture de weed dans une serre présente également d’autres avantages, comme l’explique ce blog.

Eau et nutriments

Veuillez éviter l’erreur de protéger le cannabis de la chaleur du soleil en l’arrosant. Arroser les plantes en plein soleil transforme les gouttelettes en prismes qui ne font qu’intensifier les rayons, ce qui augmente les risques de brûlure et de stress thermique au lieu de les réduire. Bien entendu, les plantes exposées au soleil perdent davantage d’humidité par évaporation. Veillez donc à leur donner suffisamment d’eau pour éviter la déshydratation. Par temps chaud, le meilleur moment pour arroser vos plantes est tôt le matin ou après le coucher du soleil. Ce blog explique tout sur l’arrosage intelligent.

L’ajout de certains types de nutriments peut également contribuer à rendre les plantes de cannabis plus résistantes à la chaleur. Les algues comme le varech en sont un exemple, tout comme les suppléments à base de silicium et les stimulateurs de racines à usage spécifique. Cependant, ici aussi, l’excès d’une bonne chose peut être nuisible. Pour en savoir plus sur la nutrition, consultez ce blog.

Culture en intérieur : L’éclairage

Commençons par énoncer une évidence : lorsque vous cultivez du cannabis en intérieur, il ne devrait pas être nécessaire de protéger vos plants de la chaleur du soleil. En intérieur, l’éclairage est le principal facteur de risque, étant la seule source de lumière dont dépend toute culture. Les températures élevées dues à une mauvaise ventilation peuvent également provoquer un stress thermique.

Réglage des lumières

Ne vous y trompez pas : les lampes de culture peuvent émettre de grandes quantités de chaleur comme sous-produit de la lumière qu’elles émettent. En fait, la chaleur d’une lampe peut être tout aussi nocive que le soleil à midi lors d’une journée étouffante. En outre, les cultivateurs sont souvent plus conscients du temps qu’il fait dehors que des conditions qui règnent dans la chambre ou tente de culture. Vérifiez les températures et essayez de les maintenir entre 20 et 25°C. Pendant la phase de floraison, vous devez essayer de maintenir des températures inférieures à 28°C. N’oubliez pas, cependant, qu’il s’agit de températures moyennes dans tout l’espace de culture. Vous pouvez contrôler la chaleur à l’aide d’un thermomètre ordinaire, mais n’oubliez pas que plus vous vous rapprochez de la source de lumière, plus il fait chaud. Et il se trouve que les plantes de cannabis ont tendance à pousser vers la lumière…

Si vous remarquez que les symptômes du stress thermique se manifestent principalement autour des feuilles supérieures de la plante, l’éclairage est votre principal suspect. Si vous voyez les signes sur toute la plante, c’est probablement la température générale de la pièce qui est en cause.

Si vous avez assez d’espace, mettre votre éclairage en hauteur contribue grandement à protéger votre culture intérieure de cannabis de la chaleur. Vous pouvez également essayer des techniques de culture qui visent à garder les plantes courtes et compactes, comme le Screen Of Green ou le Mainlining.

N’oubliez pas non plus que les lampes LED émettent moins de chaleur que la plupart des autres systèmes. En outre, elles constituent généralement l’option la moins chère et sont plus écologiques en termes de consommation d’énergie.

Circulation

Les chambres de culture et les tentes se refroidissent en maintenant la circulation de l’air chaud et en s’assurant que l’air réchauffé est rafraîchi par l’air frais de l’extérieur. Cela signifie que pour protéger le cannabis d’intérieur de la chaleur, il suffit d’installer suffisamment de ventilateurs pour la ventilation et une capacité d’évacuation adéquate. Veillez toutefois à ce que les ventilateurs d’extraction soient équipés de filtres, afin d’éviter les problèmes d’odeur et autres.

Des souches de cannabis capables de se protéger de la chaleur

En fin de compte – y compris pendant les journées chaudes – le cannabis est une espèce végétale robuste et résiliente, bien équipée pour faire face au temps chaud ou aux salles de culture surchauffées. Cependant, certaines variétés supportent mieux la chaleur que d’autres.

Même si la plupart des variétés modernes sont des hybrides croisant des génétiques indica et sativa, les variétés à dominante sativa ont tendance à mieux supporter la chaleur. Cela est dû en grande partie à leurs origines tropicales, puisqu’elles ont évolué pour prospérer dans les zones chaudes près de l’équateur.

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Cependant, le bagage génétique d’une graine de cannabis n’est jamais une garantie de sa capacité à protéger de la chaleur. Bien entendu, il est essentiel de commander vos graines auprès d’un fournisseur de qualité. Vous trouverez nos meilleures variétés à dominance sativa dans notre catalogue en ligne, mais vous pouvez toujours faire le choix de plutôt cultiver de l’indica. Ou peut-être qu’une sativa autoflorissante robuste comme la Dynamighty est une  bonne alternative pour vous ? Quelle que soit la génétique que vous choisissez, vous savez au moins maintenant que protéger le cannabis contre la chaleur ne vous fera pas transpirer. Surtout si vous avez les bonnes connaissances à portée de la main !