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La Phase Végétative du Cannabis

Le cannabis est une plante vivace qui passe toujours par les mêmes étapes, de la graine à la récolte. Ce blog vous dit tout sur la phase végétative du cannabis ou phase de croissance. Grâce à ces informations, même les cultivateurs novices pourront comprendre les principes de base de cette phase de développement. Nous allons parler du rôle de cette phase, ce à quoi il faut faire attention et les techniques de culture à appliquer ou à éviter.

Le cycle de vie des plantes de cannabis

La phase de croissance ou phase végétative est une étape critique du cycle de vie des plantes de cannabis. Dans la nature, les cultures de marijuana accomplissent un cycle complet qui commence par une graine et se poursuit par la croissance et la floraison jusqu’à la fertilisation. Cela produit les graines qui répéteront le cycle l’année suivante. Il en est ainsi depuis des millions d’années, dans tout le règne végétal.

Une plante de cannabis femelle produit les fleurs recherchées par les cultivateurs. Et cela pour une seule raison : la survie génétique, qui exige de transmettre ses gènes à la génération suivante par la reproduction. Elle assure sa descendance en développant des organes sexuels femelles pour que les plantes mâles les pollinisent. Si cela se produit, elle développera les graines qui constitueront la génération suivante.

graines cannabis phase végétative

Si l’on s’éloigne des circonstances naturelles, si l’on regarde les salles de culture ou les cultures de jardin, on préfère généralement ne pas avoir de graines du tout. C’est pourquoi presque tous les cultivateurs optent exclusivement pour des plantes femelles. Et ceci afin d’obtenir des boutons floraux non pollinisés, riches en THC et autres composés précieux du cannabis. En fait, cela revient à perturber le cycle de vie de la plante. Mais quand le cycle est achevé, la plante mourra quoi qu’il arrive. Et si tout se passe bien, elle aura donné une récolte abondante. Quoi qu’il en soit, nous n’obtiendrons pas de colas en fleur si nous ne réussissons pas à passer le stade de la végétation. La croissance précède la floraison, et ce blog traite donc du “travail de base” qu’un plant de cannabis doit accomplir avant de pouvoir espérer donner une récolte.

Quand la phase végétative du cannabis commence-t-elle ?

À proprement parler, la phase de croissance commence juste après la germination d’une graine de cannabis. Lorsque la coque de la graine éclate, une racine sort, prête à s’enfoncer dans le sol, tandis qu’une pointe de croissance commence à grimper vers le haut. Mais d’abord, la pointe de croissance déploie une paire de feuilles de cotylédon. Celles-ci servent d’amplificateur à la jeune plante, lui permettant de développer de vraies feuilles et de commencer à grandir.

Après les cotylédons initiaux, les premières vraies feuilles en éventail émergent pour révéler leurs bords dentelés caractéristiques. La plupart des cultivateurs et des connaisseurs de cannabis considèrent qu’il s’agit du début de la phase de croissance. On pourrait appeler la période qui précède ce moment la germination ou le stade de plantule. Mais même dans cette phase précoce, tous les efforts sont dirigés vers la croissance dans le but d’atteindre la pleine maturité.

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Plantule avec cotylédons et la toute première feuille qui apparait

De toute évidence, la phase de croissance dure jusqu’au moment où les premiers signes de floraison se présentent. Cela signifie que la phase de croissance du cannabis se termine par une transition en douceur vers la phase de floraison. Dans le cas de la culture en intérieur, les cultivateurs déterminent généralement la fin de la phase végétative en ” inversant ” leurs programmes d’éclairage. Dès qu’une plante remarque que la quantité de lumière diminue, elle sent que les jours raccourcissent. Cela l’incite à commencer à fleurir, comme dans la nature, cela signale le début de la fin de l’été. Les variétés de cannabis autoflorissantes sont l’exception à cette règle. Elles déterminent elles-mêmes quand passer de la phase de croissance à la phase de floraison.

La technique du « re-vegging »

Certains cultivateurs de cannabis (en intérieur) essaieront de prolonger la phase de croissance aussi longtemps qu’ils le peuvent. Ils peuvent décider de le faire parce qu’ils veulent garder une “plante mère” en vie à des fins de clonage. Pour ce faire, il faut empêcher la plante de fleurir, car le processus de formation des colas marque le début irrévocable de sa dernière phase de vie. Cette méthode n’est recommandée qu’aux cultivateurs expérimentés. En règle générale, il est préférable de passer de la culture à la floraison, puis à la récolte !

Il existe également une technique appelée re-vegging ou re-veg, réservée aux cultivateurs chevronnés. Le re-vegging consiste à “tromper” une plante pour qu’elle revienne à la phase de croissance après la fin de la floraison, ce qui revient à “éviter” ou à retarder la mort de la plante. Non seulement cette astuce est extrêmement difficile à réaliser, mais le rendement de la plante est généralement inférieur à celui de la récolte initiale. Pour la plupart des cultivateurs, cela signifie qu’il est beaucoup plus facile et plus efficace de commencer une nouvelle culture à partir de graines !

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 La phase végétative du cannabis

En substance, les cultivateurs et les plantes de cannabis ne partagent donc pas les mêmes objectifs ou les mêmes programmes de culture. Pourtant, cela ne fait aucune différence dans la phase végétative : les deux parties veulent simplement des plantes de cannabis grandes et fortes. En fait, la plante met en place les trois conditions de base nécessaires pour faire pousser des colas :

  • La structure qui soutient la croissance des bourgeons : la tige et les branches ;
  • Les feuilles nécessaires pour alimenter la croissance et la floraison par la photosynthèse ;
  • Les racines dont une plante a besoin pour absorber l’eau et les nutriments essentiels à sa croissance.

La croissance des plantes de cannabis dépend de la photosynthèse, le processus biochimique qui permet aux plantes d’utiliser l’énergie recueillie par la lumière du soleil. Il en résulte un stockage de sucres qui alimenteront à leur tour d’innombrables autres réactions. C’est ainsi que la plante peut atteindre sa pleine maturité dans la phase de floraison, avec de gros bourgeons pleins de résine, de trichomes, de terpènes, et autres composés.

Les cultivateurs peuvent aider les plantes de cannabis à atteindre leur plein potentiel de croissance. Vous trouverez ci-dessous des conseils importants pour guider une culture de cannabis en toute sécurité à travers la phase végétative jusqu’à la récolte.

Comment aider le cannabis à traverser la phase végétative

En accordant une attention particulière aux aspects suivants, les plants de marijuana ont toutes les chances de passer la phase végétative avec succès. Et vous d’obtenir une récolte abondante.

Un sol approprié

L’utilisation du bon type de sol est littéralement le fondement de toute phase végétative réussie du cannabis. Le sol permet le développement d’un système racinaire sain, nécessaire pour fournir de l’eau et des nutriments tout au long de la phase végétative. Il existe de nombreuses méthodes et types de sols pour le cannabis : lisez ce blog pour connaitre toutes les options d’un sol favorable.

Veillez aussi à utiliser des pots spacieux et après la germination, transplantez vos semis pour continuer à leur donner suffisamment d’espace. Cela permettra le développement des racines se poursuive tout au long de la phase végétative. Ce blog explique en détail la croissance et la santé des racines.

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Eau et nutriments

Aucune plante de cannabis ne peut gérer toute sa croissance uniquement grâce à la lumière (du soleil). La réussite de la phase végétative nécessite également de l’eau et toute une série de minéraux. Ces éléments sont principalement fournis par les racines, à condition que celles-ci soient en mesure de faire leur travail.

Pour cela, elles ont besoin d’un sol suffisamment humide, contenant les bons nutriments et la bonne acidité. Veillez à donner aux plantes de cannabis suffisamment d’eau (mais pas trop) pendant toute la phase végétative. Il en va de même pour la nutrition (n’abusez surtout pas des substances nutritives). L’élément de base le plus important pour la croissance est l’azote. Cependant, les plants de cannabis ont besoin dans cette phase des mêmes ingrédients nutritionnels que dans les autres phases. Ce blog vous en dit plus sur les composés nutritifs de base nécessaires à une bonne croissance.

Le spot idéal

Les cultures en extérieur se développent dans l’endroit idéal du jardin, où toutes les conditions de culture du cannabis sont en équilibre optimal. Cela permet à la plante de bénéficier de tout l’espace, de la lumière du soleil et de l’air frais dont elle a besoin pour une croissance saine.

La culture en intérieur nécessite un contrôle optimal des conditions environnementales tout au long de la phase végétative. Cela inclut un éclairage approprié (seize heures de lumière et huit heures d’obscurité pendant la phase de croissance), une bonne ventilation, une humidité de l’air adéquate et un minimum de perturbations extérieures. Assurez-vous que votre plante a suffisamment d’espace pour se développer. Certaines souches vont commencer à se précipiter vers les lumières pendant la phase de végétation, ce qui peut être un vrai problème dans les petites tentes de culture. De plus, si les plantes poussent trop près des lampes, le stress thermique et les dommages qui en résultent peuvent entraver leur bon développement.

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Étirement

Faites également attention au phénomène d'”étirement”. Il s’agit d’un mode de croissance déviant marqué par le développement de tiges longues et fines. Ce blog explique les causes de l’étirement et comment le prévenir.

Training du cannabis en phase végétative

La phase végétative est également le meilleur moment pour mettre en œuvre un grand nombre des techniques utilisées pour améliorer la production de bourgeons de cannabis une fois que la floraison s’installe. Nombre de ces techniques visent à persuader les plantes de développer davantage de branches latérales, de croissance latérale ou d’étalement optimal pour mieux utiliser la lumière disponible.

Nos blogs de croissance contiennent toutes les connaissances requises pour mettre en œuvre des techniques bien connues, notamment :

Récolter, enfin !

Une fois la phase végétative terminée avec succès, le moment est venu d’ajuster l’éclairage ou de découvrir les premiers signes de floraison de votre cannabis en plein air. C’est à ce moment-là que la phase végétative prend fin. À partir de là, vos plantes auront des besoins différents, mais ceux-ci font l’objet d’un autre blog. Si vous parvenez également à passer une phase de floraison réussie, le moment est venu de récolter ces bourgeons, de les tailler, puis de sécher et laisser maturer les fleurs pour lesquelles vous avez travaillé si dur !

Mais restons-en là pour l’instant – le moment de la récolte n’est pas encore venu. Tout d’abord, toute culture de cannabis mérite de l’amour et de l’attention pour passer la phase végétative en pleine forme. Cela signifie qu’il est temps de choisir votre meilleur assortiment de graines de cannabis et de commencer votre propre aventure de culture !

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L’Eau Améliore le Goût du Cannabis

Saviez-vous que l’eau peut faire une énorme différence au niveau du goût du cannabis et intensifier votre expérience ? L’herbe est généralement associée à des envies de boissons sucrées, mais le goût des consommateurs de cannabis est en train de changer. Vous allez découvrir dans ce blog comment un verre d’eau vous permet d’obtenir le goût le plus pur du cannabis – avec quelques bienfaits aquatiques en prime ! 

Le cannabis a besoin d’eau, toujours

Le cannabis et l’eau vont de pair. Une graine de cannabis ne peut pas pousser sans eau. Même la première étape de la germination échoue si H2O fait défaut. La culture de la marijuana n’est tout simplement pas possible sans arroser les racines tout au long des étapes de croissance et de floraison. La culture hydroponique du cannabis repose presque entièrement sur l’eau, et le rinçage d’une plante avant la récolte renforce son goût et sa pureté.

Mais le lien profond que partagent le cannabis et l’eau va encore plus loin. Saviez-vous que boire de l’eau en consommant du cannabis permet d’apprécier son goût dans toute sa complexité de nuances ? Les amateurs de cannabis du monde entier ont tendance à se rechercher davantage le goût des fleurs et les profils terpéniques. Mais il faut savoir que l’eau est un compagnon idéal, facile et sain pour une expérience de weed de première classe.

Liquides fins et herbes de première qualité

La gamme de graines premium d’Amsterdam Genetics  attire généralement une communauté de connaisseurs raffinés et de cultivateurs exigeants. Lorsqu’il s’agit de goût, nous privilégions les terpènes pour les arômes, les bouquets aromatiques des souches et les recettes de gourmandises au chanvre. Cependant, nous négligeons souvent l’importance des boissons pour accompagner la consommation de nos fleurs bien-aimées. Rejoignez-nous pour une plongée dans les joies du meilleur cannabis associé à la magie de l’eau ! L’expertise du « sommelier » de l’eau Milin Patel, de l’entreprise d’eau Fine Liquids à Londres nous a guidé dans cette nouvelle aventure.

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L’eau et le cannabis : une alliance naturelle

Un goût pour l’eau et le cannabis

Grâce au bon type d’eau, l’expérience gustative du cannabis atteint un autre niveau. Comparez cela au choix d’un bon vin pour accompagner votre plat préféré : savoir quelle bouteille ouvrir peut faire une grande différence.

Attendez. Nous vous entendons penser : le bon type d’eau ? N’importe quel verre d’eau ordinaire fera l’affaire ? Eh bien, le type d’eau que vous choisissez renforce votre expérience du goût du cannabis – mais nous y reviendrons plus tard.

Associer le cannabis à l’eau permet d’élever l’expérience gustative, la rendant plus confortable, plus saine et plus inspirante. L’eau peut transporter et rehausser les profils de saveurs du cannabis tout en gardant votre palais et votre corps hydratés. Les nuances de goût de l’eau et des variétés de cannabis n’en sont que plus évidentes. Tout comme l’herbe – ou le vin, d’ailleurs – l’eau peut avoir un “terroir” : les qualités uniques qu’elle tire du sol d’où elle provient. L’eau naturelle peut provenir d’une source, d’un aquifère artésien, d’un puits, de la pluie, d’un glacier, d’un iceberg, d’un réservoir de cours d’eau. Son origine lui donne les caractéristiques qui lui sont propres.

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L’eau intensifie les saveurs du cannabis

Cela confère à l’eau une histoire et une mystique qui suscitent de grandes conversations – tout comme le cannabis de qualité. En plus de cela, l’eau contient des minéraux naturels provenant du sol qui contribuent à votre santé et votre bien-être.

La saveur de l’eau, le goût du cannabis

Pendant des milliers d’années, les philosophes ont affirmé que l’eau n’avait aucune saveur. Comme l’écrivait Aristote : “L’eau est aux langues, ce que obscurité est aux yeux et le silence aux oreilles. La substance naturelle qu’est l’eau en soi tend à être insipide.” Selon lui, l’eau n’est qu’un véhicule pour la saveur. La plupart des gens le pensent encore aujourd’hui.

Il est cependant grand temps d’aller plus loin qu’Aristote. Aujourd’hui, les nombreux types et marques d’eau correspondent à la myriade de variétés disponibles pour les cultivateurs et les connaisseurs de cannabis. L’astuce, selon M. Milin, consiste à trouver les meilleures combinaisons. L’eau et le cannabis peuvent amplifier leur saveur et leurs effets uniques, tandis que leurs bienfaits potentiels respectifs pour la santé peuvent également s’additionner de manière intéressante.

Savourer les bourgeons comme un pro

L’objectif de l’association de l’eau et du cannabis est de faire en sorte que tous les composants se renforcent mutuellement. Vous pourriez même être surpris si la combinaison crée une toute nouvelle saveur dans le cannabis que vous n’avez pas encore expérimentée. C’est ce que Milin appelle “découvrir son palais d’herbes”. Tout comme pour l’évaluation du vin, vous pouvez également utiliser des techniques d’évaluation sensorielle pour préparer votre nez et votre palais à interpréter le cannabis.

La prochaine fois que vous récolterez et ferez sécher vos fleurs cultivées avec amour, mettez-les dans un verre à vin et commencez à sentir les différentes couches d’arômes qui se dégagent du verre. Essayez d’évaluer le cannabis. Inspirez plusieurs fois, en prenant une empreinte mentale de ce que vous percevez. Comparez et confrontez avec d’autres souches. Quelles sont les différences ? Plus vous vous exercerez, plus il vous sera facile d’identifier vos terpènes préférés, ce qui vous permettra d’associer harmonieusement le cannabis et l’eau.

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La meilleure weed mérite de l’eau qui a de la classe

 Eau et Cannabis : Goût, Terroir et Vintage

L’eau est peut-être le nouveau vin, et comme le vin – ou le cannabis d’ailleurs – l’eau a son propre terroir. Le sens littéral du mot terroir en français est “sol” ou “terre”. Toutefois, ce mot a une connotation beaucoup plus profonde dans le domaine de l’eau et de la dégustation.

L’eau acquiert son terroir unique au cours de son voyage dans les couches profondes de la terre. Toute eau a commencé loin dans la galaxie, sous forme de jus cosmique, avec la formule très simple de H2O : deux atomes d’hydrogène et un atome d’oxygène. L’eau est venue de l’espace et a contribué à la création de la planète Terre.  L’eau est un solvant universel et dissout à peu près tout ce qu’elle rencontre. Ainsi, lorsqu’elle voyage sous la terre, elle entre en contact avec des minéraux et des oligo-éléments dans les strates géologiques, puis les absorbe dans son terroir.

Dans la culture du cannabis, ces minéraux du terroir sont les éléments constitutifs de la plante et ont un impact certain sur son goût et sa santé. Le lieu et la manière de cultiver font autant de différence que ce que l’on cultive. Il en va de même pour l’eau.

Le millésime de l’eau ne définit pas sa qualité ou son goût, mais il tient compte de l’âge et du parcours de l’eau, en appréciant l’histoire de la source qui contribue à l’expérience. Par exemple, lorsque vous partagez vos variétés de cannabis préférées et que vous sirotez de l’eau avec des amis, le voyage et le goût de l’un et l’autre vont certainement stimuler l’imagination et vous maintenir en contact avec Mère Nature. C’est comme connaître les différentes origines des variétés de cannabis haze ou kush : connaître leur millésime ajoute de la profondeur à l’expérience de la weed.

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Associer les bourgeons et les boissons

La saveur du cannabis dépend largement des terpènes que contient une variété. Le goût de l’eau est déterminé par la variété de minéraux qu’elle contient. Cela se mesure par les solides dissous totaux (TDS), exprimés en milligrammes par litre (mg/l) ou en parties par million (ppm). Les TDS d’une eau sont constitués de divers minéraux : magnésium, calcium, potassium, sodium, sulfates, bicarbonate, silice et oligo-éléments comme le fer, l’iode et le cuivre.

Plus le niveau de TDS est élevé, plus le goût de l’eau est prononcé. Les eaux à faible TDS auront un goût neutre plus subtil. Comparez cela aux variétés de cannabis : plus le nombre de trichomes, de terpènes et de cannabinoïdes est élevé, plus l’odeur, le goût, le high ou le bénéfice médical souhaité sont distincts. Pourtant, toutes ces plantes ont besoin de minéraux pour pousser et elles les trouvent dans l’eau. Peut-être avez-vous reconnu certains des minéraux essentiels énumérés ci-dessus lors de vos aventures de culture. Si c’est le cas, vous comprendrez ce que nous voulons dire : l’eau détermine le goût du cannabis dès le premier jour.

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Le sommelier de l’eau Milin Patel de Fine Liquids

 Comment l’eau améliore le goût du cannabis

Le mélange et la composition naturels des minéraux font que chaque source d’eau est complètement différente, en fonction de la formation géographique et géologique de la région où l’eau coule.  Par exemple, les eaux provenant des régions volcaniques du monde ont une composition minérale différente de celle des eaux provenant de la fonte des glaciers.

Cela détermine le goût de l’herbe pendant la culture. Pourtant, le goût subtil de l’eau affecte également la saveur du cannabis lorsque ses fleurs sont enfin prêtes à être consommées.

Les minéraux naturels présents dans l’eau contribuent au goût et à la sensation en bouche de l’eau ainsi qu’au cannabis avec lequel vous l’associez. L’eau peut être fluide et soyeuse, sucrée ou crayeuse, par exemple, et le niveau de carbonatation de l’eau gazeuse ne fait qu’ajouter à la variété. Bien que l’eau puisse constituer un fond de goût beaucoup plus neutre pour le cannabis, elle ajoute certainement sa propre touche au mélange.

L’eau pour lutter contre la sensation de bouche sèche et les fringales

Cependant, l’eau a plus à offrir aux amateurs de cannabis qu’une simple amélioration du goût. Quiconque connaît le phénomène de la bouche sèche appréciera le fait que rien ne fonctionne mieux pour une bouche sèche – ou xérostomie comme l’appelle sciemment notre expert en eau – que la bonne vieille eau. Si fumer du cannabis vous dessèche le palais, votre perception du goût s’évapore en même temps. C’est un vrai gâchis !

Surtout, ne vous ruez pas sur une bière fraîche ou une boisson sucrée après avoir fumé du cannabis. Cela ne ferait qu’empirer les choses. Evitez aussi de boire du thé, du vin lourd ou des jus de fruits. En effet, le tanin contenu dans ces boissons favorise la sécheresse buccale. Il existe une solution simple. Buvez plutôt fréquemment de l’eau du robinet ou de l’eau minérale naturelle lorsque vous consommez du cannabis. Vous lutterez ainsi contre la sécheresse buccale et pourrez profiter des profils de saveurs terpéniques de nos souches de qualité.

L’eau peut même aider à contrer les fringales induites par la consommation de cannabis, et ce, sans calories ! Choisir une eau gazeuse agréable et pétillante pour votre dégustation de cannabis permet de dompter vos envies de vider le frigo, en plus de nettoyer le palais pour une meilleure perception du goût. Voilà une autre bonne raison de choisir des boissons appropriées pour accompagner vos fines herbes, chers connaisseurs !

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Associer l’eau et le cannabis : conseils de dégustation

Bien sûr, un blog sur le cannabis et l’eau ne serait pas complet sans quelques conseils d’expert de M. Milin :

Boire de l’eau à température ambiante vous permettra d’explorer le goût de l’eau. Si l’eau est servie fraîche, elle peut procurer une sensation de fraîcheur mais limite le goût de l’eau (et du cannabis !) car les papilles gustatives sont engourdies par le froid.

La diversité des modes de consommation du cannabis conduit à une diversité des modes d’association entre l’eau et le cannabis.

Les combinaisons idéales :

Combustion traditionnelle, c’est-à-dire fumer un joint : commencez par une eau à faible teneur en minéraux. Cela permet de découvrir les terpènes du cannabis avec la sensation subtile de l’eau en bouche. Ensuite, une eau pétillante à TDS moyen ou élevé aide à atténuer l’âpreté de la fumée sur le palais, tandis que les bulles relèvent la saveur et remettent vos papilles à zéro.

Lorsque vous vapotez des concentrés ou des extraits de cannabis, buvez de l’eau plate à faible teneur en minéraux à température ambiante. Cela permettra d’améliorer les profils de saveurs, de garder la bouche hydratée et d’atténuer la sensation de bouche sèche. Vous pouvez ensuite boire une eau pétillante fraîche pour recalibrer le palais, retarder le syndrome de la bouche cotonneuse et réduire les fringales.

Les variétés à dominance sativa qui ont un parfum terpénique fruité comme le limonène (parfum naturel de citron) se marient très bien avec des eaux minérales à TDS faible ou moyen, de préférence plates ou légèrement gazeuses (pétillantes).

Les variétés à dominance indica, qui présentent un profil fruité de linalol et terreux, se marient très bien avec des eaux minérales à TDS moyen ou élevé, dont les bulles larges rehaussent les saveurs profondes de mûre, de poivre, de clou de girofle et de cannelle.

Après avoir consommé du cannabis, vos papilles gustatives sont activées. Alors pourquoi ne pas explorer la saveur de l’eau et essayer de décrire le goût et la sensation en bouche que vous ressentez ? Comme nous l’avons dit, chaque eau aura un profil complètement différent. Peut-être découvrirez-vous une eau préférée pour accompagner le cannabis pendant votre consommation ou après, juste pour siroter et vous détendre.

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Conseils d’arrosage pour les cultivateurs de cannabis

Il est évident que faire pousser des graines de cannabis avec de l’eau de source exclusive serait trop coûteux pour quiconque n’a pas le niveau de revenu de Snoop Dogg ou de Jay-Z. Néanmoins, l’eau est cruciale pour la culture de l’herbe, donc un connaisseur de l’eau pourrait certainement avoir son mot à dire ici aussi.

Il faut d’abord comprendre la composition de l’eau que vous utilisez. Il peut s’agir d’eau de pluie fraîchement récoltée, d’eau du robinet ou d’eau filtrée par osmose inverse. Quelle que soit l’eau que vous utilisez, certaines astuces feront toute la différence.

Les conseils des pros

  • Utilisez de l’eau à température ambiante. L’eau froide peut choquer les racines et stresser votre plante.
  • Si l’eau de votre robinet est chlorée, il suffit de la laisser reposer dans un seau ouvert pour que le chlore s’évapore avant de l’utiliser : 24 heures suffiront.
  • Mesurez le pH et le TDS pour vous assurer qu’ils sont dans les limites de contrôle de votre installation, qu’elle soit basée sur le sol ou sur l’eau.

Une compréhension approfondie de l’eau et de ce qu’il faut faire pour la purifier afin qu’elle réponde aux exigences spécifiques des plantes est la clé du succès : toutes les eaux ne se valent pas. Gardez toujours à l’esprit que l’eau a ses propres caractéristiques, où que vous alliez ou que vous cultiviez, même si vous n’utilisez que la meilleure génétique.

Associer des variétés de cannabis à des eaux minérales naturelles est une tendance d’avenir. Alors que la communauté du cannabis apprend à apprécier les joies pures et saines de l’eau, vous pouvez appartenir à l’avant-garde et profiter dès maintenant de ses bienfaits. Boire de l’eau peut vraiment améliorer votre expérience du goût du cannabis, et comme ni l’herbe ni vous ne pouvez vous passer d’eau pendant longtemps, l’association des deux semble avoir un sens intuitif à tant de niveaux différents !

A la vôtre !

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Comment Gérer une Pause de Tolérance au Cannabis

Les consommateurs de cannabis de longue date peuvent remarquer que le « high » commence à être moins sensationnel qu’auparavant. Le fait est que votre corps s’habitue progressivement aux composés du cannabis et l’impact s’atténue. Vous commencez à avoir besoin de plus pour obtenir l’effet escompté. Cela peut être une raison d’envisager une pause de tolérance au cannabis. Faire une pause dans ses habitudes de consommation régulière peut apporter des avantages substantiels. Ce blog explique ce que vous pouvez attendre de votre pause de tolérance au cannabis, ainsi que la façon de la gérer.

Pourquoi envisager une pause de tolérance au cannabis ?

Les consommateurs réguliers de cannabis reconnaîtront que leur expérience des effets varie avec le temps. Que vous consommiez de l’herbe à des fins médicales ou récréatives, à un moment donné, votre corps peut développer un niveau de tolérance au cannabis et à ses ingrédients actifs. Cette tolérance explique pourquoi le high commence à être moins intense après un usage répété.

Soit dit en passant, la tolérance et la dépendance sont deux choses très différentes. La question de savoir si l’herbe crée une dépendance, et comment cette dépendance s’exprime, fait toujours l’objet d’un débat animé dans le monde entier. Ce blog sur le sujet aborde cette question en détail, mais pour l’instant, revenons au phénomène du t-break, ou rupture de tolérance.

Une pause de tolérance est une méthode éprouvée pour contrer la tolérance croissante au cannabis. En termes simples, il s’agit d’une pause temporaire visant à nettoyer le corps et l’esprit de l’effet des cannabinoïdes, en particulier du THC.

S’abstenir de consommer de l’herbe pendant une période déterminée permet au corps de retrouver sa sensibilité initiale aux différents composés du cannabis. En fin de compte, cela vous permet de réagir à l’herbe comme vous le faisiez avant que la tolérance ne s’installe. En fait, une pause de tolérance reboot votre tolérance au cannabis, ce qui vous permet de profiter de ses effets comme avant.

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Combien de temps doit durer un T-Break ?

Toute personne qui tente de faire une pause dans sa consommation de cannabis est libre de le faire comme elle le souhaite. Certaines personnes consomment simplement moins d’herbe pendant un certain temps, tandis que d’autres décident d’arrêter complètement pendant quelques semaines ou plus. En fonction de la quantité de cannabis que vous consommez et de la réaction que vous attendez de votre corps, vous devez décider de la méthode que vous préférez.

Vous remarquerez une plus grande réactivité au cannabis même après quelques jours de T-break. Le conseil général, cependant, est d’attendre au moins deux semaines que la tolérance s’estompe. N’hésitez pas à vous laisser guider par vos sensations. Vous remarquerez que votre esprit devient plus clair à mesure que votre corps s’adapte à la nouvelle réalité sans herbe. Ce sont des signes évidents que votre traitement contre la tolérance au cannabis fonctionne.

Si vous voulez vraiment un nettoyage complet qui débarrasse tout votre système des cannabinoïdes, une pause de tolérance au cannabis de 30 jours est le minimum recommandé.

Comment gérer une pause de tolérance au cannabis ?

  1. Le timing est essentiel

Si vous envisagez de suspendre votre consommation de cannabis, il est utile de déterminer à l’avance la durée de votre pause de tolérance. Vingt et un jours est un bon point de départ. Veillez à choisir une période sans changements ou événements majeurs qui pourraient perturber votre structure de vie habituelle. Essayez également de ne pas planifier trop longtemps à l’avance en retardant le début de votre période de tolérance au cannabis. Cela ne fera que saper votre volonté de commencer. Une fois que vous avez planifié votre pause, vous avez conclu un accord avec vous-même : prenez-le au sérieux et respectez le plan – vous vous en féliciterez plus tard !

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  1. Votre réserve

Une fois que vous avez planifié votre pause de tolérance au cannabis, il est utile de vous assurer que votre réserve est terminée avant de commencer. Si vous avez votre réserve à proximité pendant votre pause, il sera plus difficile d’aller jusqu’au bout, surtout si vous la voyez ou la sentez. Même le fait de savoir que vous pouvez y mettre la main et en prendre un peu est une tentation suffisante.

La meilleure chose à faire est de s’assurer qu’il ne reste pas d’herbe dans la maison. En fait, cela s’applique à tous les objets liés au cannabis : votre briquet, vos papiers, vos pipes et autres accessoires pour fumer. Emballez tout et demandez à un ami de le garder en sécurité pour vous, ou donnez-le pour avoir un sentiment de finalité supplémentaire.

  1. Demandez le soutien de vos amis

En parlant d’amis, vous avez un choix à faire. Pendant votre pause de tolérance, vos amis, en particulier ceux qui aiment le cannabis, peuvent être soit une source de soutien précieuse, soit un facteur de complication vous empêchant de franchir la ligne d’arrivée. Demandez-vous lesquels de vos amis sont susceptibles de vous soutenir et dites-leur ce que vous envisagez. La plupart d’entre eux comprendront et essaieront de vous soutenir si les choses se compliquent. Vous avez l’impression que certaines personnes pourraient vouloir compromettre votre tentative ? Essayez alors de les éviter jusqu’à ce que vous ayez terminé votre pause.

  1. Occupez-vous

N’oubliez pas que le fait de ne pas consommer de cannabis vous laissera du temps libre. Il est donc essentiel de trouver quelque chose pour vous occuper. Vous pouvez essayer de nouvelles formes d’exercice, comme la course à pied, l’escalade en salle ou le yoga. Trouver un passe-temps créatif peut également faire des merveilles. Cela vous évitera de vous ennuyer et d’être tenté de reprendre l’habitude de fumer de l’herbe. Plus important encore, cela vous donnera l’impression de faire quelque chose de constructif avec le temps que vous parviendrez à libérer, et peut-être même d’acquérir de nouvelles compétences en cours de route.

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Gérer les envies de cannabis pendant votre pause de tolérance

Que vous ayez consommé un peu ou beaucoup d’herbe, elle aura eu un effet sur vous. Pour certains, il s’agit de la sensation de détente qu’elle procure ; pour d’autres, c’est un moyen de contrôler l’anxiété ou une source de joie. Cela signifie que faire une pause temporaire peut faire resurgir des sentiments d’ennui, d’anxiété ou d’irritation.

Même si vous ne consommez du cannabis que pour le plaisir, pour son goût ou par pure habitude, votre seuil de tolérance ne manquera pas de déclencher des moments où l’envie d’un peu d’herbe (“juste quelques bouffées rapides…“) vous semblera soudain irrésistible. Cela risque de se produire à des moments spécifiques et dans des situations où vous seriez normalement susceptible d’allumer un joint. Vous pouvez bien sûr essayer d’éviter ces situations, mais vous rencontrerez forcément ces moments fugaces d’envie irrésistible d’une manière ou d’une autre.

Défi positif

Et pourtant, trouver des moyens de gérer ces moments de tentation est un défi positif clé pendant votre interruption de consommation de cannabis. Même si vous redoutez la perspective de ces envies, savoir ce qui vous attend est un grand avantage. Anticipez le défi, et réfléchissez à la manière dont vous pourrez traverser ces moments difficiles. Cela vous renforcera dans votre résolution à résister à la tentation lorsqu’elle se présentera.

Les premiers jours d’une pause de tolérance peuvent être particulièrement difficiles. De nombreuses personnes indiquent que le quatrième jour est le plus difficile. Si vous ressentez l’envie d’abandonner votre pause de tolérance, résistez. Vous pouvez surmonter ces premiers jours, et à partir de là, les choses deviendront plus faciles. Les conseils suivants peuvent vous aider à gérer les envies de cannabis et à surmonter l’envie d’arrêter prématurément votre pause de tolérance.

  • Bougez : faites de l’exercice, allez vous promener ou par exemple faites du repassage
  • Distrayez-vous : faites quelque chose de créatif ou écoutez de la bonne musique
  • Sachez que les envies ne sont que des sensations – elles passeront après un certain temps
  • Essayez de ressentir ce qui se passe, tant sur le plan physique que sur le plan émotionnel
  • Apprenez à détecter les situations qui déclenchent les envies de fumer et utilisez ces connaissances à votre avantage
  • Demandez à un ami proche d’agir en tant que soutien, afin de le contacter lorsque les choses se compliquent. Il peut être très utile d’avoir quelqu’un de proche pour vous guider dans les moments les plus difficiles, en vous rappelant la raison pour laquelle vous avez commencé cette pause de tolérance au cannabis en premier lieu.

Conseil bonus :

si votre pause de tolérance vous rend triste, stressé ou anxieux, vous pouvez toujours prendre de l’huile de CBD pour vous remonter le moral et retrouver votre équilibre. Notre boutique en ligne propose une gamme complète de suppléments à base d’huile de chanvre, alors commandez votre CBD dès maintenant pour vous préparer à la prochaine pause de tolérance !

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Après votre pause de tolérance

Avez-vous tenu assez longtemps pour que votre pause de tolérance au cannabis soit un succès ? Si oui, félicitations ! Vous avez toutes les raisons d’être fier de vous et de votre discipline. Et maintenant ? Vous vous demandez peut-être que faire. Eh bien, il y a plusieurs choses que vous pouvez faire à partir de maintenant. Vous pouvez décider de prolonger votre pause juste un peu plus longtemps, ou peut-être que vous allez mettre la pédale douce à partir de maintenant, vu que vous vous êtes abstenu pendant quelques semaines. Ou encore, vous pourriez sentir qu’il est temps de vous remettre sur les rails et de recommencer à pratiquer votre ancien passe-temps favori.

Évidemment, le choix vous appartient. Mais quelle que soit votre décision, gardez à l’esprit que vous serez beaucoup plus sensible au cannabis que vous ne l’étiez avant votre pause de tolérance. Plus la pause est longue, plus la différence est grande. Si vous sous-estimez votre tolérance réduite, vous risquez de trouver votre premier high beaucoup trop intense. Si l’effet devient un peu trop puissant, vous trouverez dans ce blog des conseils utiles pour maîtriser le high.

Et pendant que nous y sommes…Si vous décidez de commencer votre pause de tolérance, c’est peut-être le bon moment pour commencer une nouvelle culture de cannabis ! De cette façon, vous pourrez récompenser vos efforts avec un lot d’herbe fraîchement récoltée qui aura certainement un goût meilleur que jamais !

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Le Cannabis Créé-t-il une Dépendance ?

Le cannabis est généralement considéré comme un produit sans danger pour un usage récréatif ou médical. Pourtant, bien que sa consommation soit raisonnablement sûre, le cannabis comporte certains risques et peut même créer une dépendance dans certains cas. La dépendance au cannabis a un impact négatif sur le bien-être physique et mental et peut nuire aux performances professionnelles, aux études, ainsi qu’aux relations. C’est pourquoi ce blog explore la dépendance, et comment la consommation de cannabis peut parfois devenir une habitude addictive.

Caractéristiques de la dépendance

La marijuana étant considérée comme une drogue “douce”, “de classe C” (en France) ou même légale dans un nombre croissant de pays, elle est jugée relativement inoffensive pour les consommateurs. Ses effets sont plus légers que ceux de nombreuses drogues “dures” et ses conséquences sur le corps et l’esprit sont moins néfastes. Pourtant, le cannabis peut créer une forme de dépendance aux cannabinoïdes, composés biochimiques du cannabis.

En cas de toxicomanie, l’envie d’une certaine substance perturbe la vie quotidienne. Cela a des conséquences négatives sur les relations et les performances professionnelles ou scolaires. La dépendance à l’égard de la substance devient si forte qu’il devient impossible d’arrêter, même si on le souhaite consciemment.

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La dépendance peut être divisée en trois étapes qui constituent un cercle vicieux :

  • Phase 1 : L’utilisation de la substance produit une récompense, dans ce cas un high, qui entraîne une augmentation des niveaux de dopamine et produit des sentiments profondément positifs. Vous avez envie de consommer à nouveau cette substance
  • Phase 2 : vous commencez à vous sentir plus mal si vous ne consommez pas la substance. Les symptômes de sevrage s’installent, comme des sentiments d’anxiété et de dépression
  • Stade 3 : La consommation de la substance est constamment présente dans votre esprit, vous incitant à y succomber et à retourner au stade 1

Ces trois étapes peuvent également être observées dans la consommation problématique de cannabis. Les cas de dépendance se caractérisent par une dépendance physique et mentale à la substance.

Dépendance mentale

La dépendance mentale au cannabis n’apparaît généralement qu’après une forte consommation d’herbe, généralement au moins une fois par semaine et quotidiennement dans la plupart des cas. Les envies de consommer la substance deviennent de plus en plus intenses, et vous vous sentez mal si vous ne pouvez pas en consommer.

Dépendance physique

La dépendance au cannabis peut également se manifester par un phénomène physique. Si vous ne consommez pas la substance, des symptômes de manque apparaissent. Le corps a l’impression qu’il ne peut pas se passer de cannabis. Les symptômes de dépendance au cannabis sont généralement légers par rapport à d’autres dépendances.

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 Le cannabis crée-t-il une forte dépendance ?

De nombreuses substances peuvent entraîner une dépendance, comme le démontrent des produits omniprésents tels que l’alcool, le sucre ou la caféine. Puisque le cannabis peut influencer à la fois le mental et le corps, il ne faut pas s’étonner que cette substance puisse également créer une dépendance. Pourtant, de nombreux consommateurs de cannabis nient catégoriquement que leur passe-temps puisse créer une dépendance, surtout dans leur cas particulier, bien sûr.

Néanmoins, nous voyons de gros consommateurs qui luttent pour continuer à fonctionner normalement dans leur vie quotidienne. Ils ont du mal à manger des repas réguliers, à prendre soin d’eux-mêmes ou à garder un emploi. Les recherches montrent également que les gros consommateurs peuvent éprouver des symptômes de sevrage.

Tolérance et dépendance

Une autre facette de la consommation de cannabis liée à sa dimension addictive est la possibilité d’une accumulation de tolérance. Les personnes qui allument un joint quotidiennement peuvent constater que l’herbe commence à perdre son impact et ses effets initiaux avec le temps. Le corps s’habitue au cannabis, et il lui en faut davantage pour produire les mêmes effets, ou pour constater un effet quelconque. C’est un autre indicateur important du potentiel de dépendance du cannabis.

Toute personne qui tente d’abandonner une substance ou une habitude addictive peut ressentir des symptômes de sevrage. Bien que ces symptômes soient légers dans le cas du cannabis, ils mettent néanmoins en évidence son potentiel de dépendance :

  • Difficulté à s’endormir
  • Cauchemars
  • Agitation et anxiété
  • Maux de tête
  • Tremblement
  • Transpiration
  • Manque d’appétit
  • Mauvaise humeur

Ces symptômes commencent généralement le lendemain de l’arrêt de la consommation de cannabis. Ils ont tendance à culminer le deuxième jour et à s’atténuer progressivement par la suite. Les symptômes de sevrage du cannabis peuvent durer jusqu’à deux semaines, mais ils ne constituent pas une réelle menace et sont moins intenses que ceux d’autres substances addictives comme la nicotine ou l’héroïne.

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Les effets addictifs du cannabis sur le cerveau

Tout comme les autres substances addictives, le cannabis influence le système de récompense du cerveau. La dépendance modifie la façon dont le cerveau traite le stress, la maîtrise de soi et les récompenses et perturbe la partie du cerveau qui régit l’attention, la concentration, la planification et la prise de décision (les fonctions dites exécutives).

Une addiction affecte également l’autorégulation, c’est-à-dire notre capacité à contrôler nos pulsions, émotions, cognitions et comportements intérieurs. Dans le cas de la dépendance au cannabis, l’envie d’herbe peut interférer avec nos décisions, nos émotions et nos pensées. Ce n’est pas toujours une bonne chose : il est clair que décider de consommer du cannabis au lieu d’aller travailler ou à l’école, ou rendre visite à votre mère, peut vous attirer des ennuis rapidement.

Lorsque le cannabis crée une dépendance, il peut également dégrader votre réponse aux situations stressantes. Dans des situations potentiellement dangereuses, le niveau de stress augmente normalement, déclenchant la libération d’hormones de stress tels que le cortisol et l’adrénaline. La consommation de cannabis à long terme peut supprimer la sécrétion de cortisol, ce qui réduit la vigilance de base.

Dans les situations de stress, le cortisol est une hormone très utile qui débloque les réserves d’énergie et augmente la vigilance. Il n’est pas difficile de voir comment des réponses inadéquates au stress peuvent conduire à des situations dangereuses dans la vie réelle.

Qui est le plus exposé au risque de dépendance au cannabis ?

Maintenant que vous savez que le cannabis peut créer une dépendance, vous vous demandez peut-être si certaines personnes sont plus à risque que d’autres. Il est utile de savoir que le risque de dépendance fait intervenir de multiples facteurs, notamment une prédisposition génétique, l’environnement dans lequel nous vivons, le statut socio-économique et le mode de vie.

En dépit de ces données démographiques, les jeunes semblent être plus exposés au risque de dépendance au cannabis. Il semble particulièrement risqué d’expérimenter la marijuana avant l’âge de seize ans. En outre, les personnes qui luttent déjà contre d’autres dépendances (comme l’alcool) sont plus à risque. Et bien évidemment, les personnes souffrant de troubles de l’humeur, comme la dépression, sont également plus vulnérables aux problèmes de dépendance.

dépendance à la weed

Et si le cannabis devenait une habitude addictive ?

Que pouvez-vous donc faire si vous pensez être dépendant au cannabis ? Nous vous conseillons tout d’abord de prendre votre problème au sérieux et de chercher une aide professionnelle. Plusieurs interventions thérapeutiques ont fait leurs preuves, notamment la thérapie cognitivo-comportementale, qui peut aider à réduire l’impulsion impérieuse à consommer du cannabis. D’autres formes de psychothérapie, dont la thérapie systémique, peuvent également s’avérer utiles.

Bien sûr, essayer d’arrêter ou de réduire sa consommation de cannabis est aussi une option, à condition d’avoir la force mentale et la discipline nécessaires pour le faire. Les pauses temporaires de tolérance peuvent également être une solution : ne pas consommer de cannabis pendant environ un mois réduira considérablement la tolérance de votre corps à la substance. Vous vous sentirez ainsi moins dépendant tout en diminuant la quantité d’herbe dont vous avez besoin pour obtenir l’effet escompté.

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Un autre conseil important est de parler de votre consommation de cannabis avec des personnes en qui vous avez confiance, comme des amis proches ou des membres de votre famille. Si vous gardez vos habitudes de consommation de cannabis secrètes ou taboues, il sera plus difficile d’y remédier. Vous pouvez également décider de demander l’avis d’un professionnel tel que votre médecin, qui pourra vous orienter vers les meilleurs experts en matière de toxicomanie.

Mais quoi que vous fassiez, veillez toujours à rester responsable tout en appréciant le cannabis. La modération est toujours une approche sage, et vous remarquerez que le cannabis devient plus agréable si vous l’utilisez de façon sporadique plutôt que chronique. Et comme Amsterdam Genetics ne propose que du cannabis de qualité supérieure, nous conseillons à tout le monde d’opter pour une expérience de qualité que l’on obtient quand connait ses limites !

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Prévention de l’Étirement du Cannabis

Tout cultivateur qui voit ses graines de cannabis se transformer en plantes grandes et fortes ne peut qu’en être fier. On pourrait même penser que plus la plante est grande, mieux c’est. Malheureusement, une pousse spectaculaire ne garantit pas les meilleurs résultats. Si les plantes commencent à s’élancer vers le haut et à grandir trop vite, on observe un “étirement”. Les tiges deviennent longues, fines et dangereusement fragiles. L’étirement est un phénomène peu recommandable mais bien connu des cultivateurs débutants. Ce blog vous explique pourquoi cette élongation des tiges du cannabis se produit et ce que les cultivateurs peuvent faire pour l’éviter.

Pourquoi les plants de cannabis s’étirent

La croissance est un processus naturel chez toutes les espèces végétales, mais toutes ne le font pas de la même manière ni avec la même amplitude. Lorsque l’on cultive du cannabis, l’objectif doit être la croissance de la plante ainsi que le développement des boutons floraux. Une poussée de croissance juste avant le début de la phase de floraison est un phénomène très courant.

À ce stade, presque toute l’énergie est dirigée vers la croissance, ce qui peut facilement faire doubler la taille des cultures. C’est un point positif : les grandes plantes peuvent supporter plus de colas et donc produire de plus grosses récoltes. Cependant, l’élongation signifie que les plantes investissent une trop grande partie de leur énergie dans le développement de longues tiges, ce qui peut finalement entraver le développement des bourgeons, voire abimer ou tuer les jeunes plants.

Vous vous demandez peut-être pourquoi les plants de cannabis s’étirent. Un étirement excessif peut se produire pour un certain nombre de raisons, notamment :

  • Températures environnementales instables
  • Des schémas d’éclairage incorrects
  • Manque de nutriments dans le sol
  • Génétique

Si vous plantez les semis de cannabis trop près les uns des autres vous risquez de stimuler l’étirement des tiges. Les plants peuvent se sentir menacés par des voisins trop proches qui pourraient les priver de la lumière du soleil. Une poussée de croissance rapide est une stratégie évolutive destinée à s’emparer de la lumière disponible en dépassant la concurrence.

étirement du cannabis
Croissance rapide de semis en direction de la lumière

 Les inconvénients de l’étirement

Comme nous l’avons vu, les grandes plantes ne sont pas toujours les meilleures. Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi. Une croissance excessive dans les premiers stades du cycle de vie du cannabis conduit à des tiges fines et fragiles. Celles-ci peuvent facilement se plier ou même se casser. De plus, les plantes qui investissent trop d’énergie dans leur croissance n’ont pas les ressources nécessaires pour développer de gros bourgeons sains pendant la phase de floraison.

L’étirement peut se produire aussi bien dans la culture du cannabis en extérieur qu’en intérieur. Les cultures en intérieur peuvent facilement devenir problématiques si elles manquent d’espace, en plus des problèmes mentionnés ci-dessus. Il suffit de dire que l’étirement est un risque que tout cultivateur de cannabis doit éviter. Heureusement, il existe plusieurs façons de l’éviter si vous savez quoi faire.

Comment lutter contre l’étirement des plants de cannabis ?

La prévention précoce de l’étirement commence par la connaissance des propriétés de la variété de cannabis que vous souhaitez cultiver. Une fois que vos plants commencent à pousser, essayez de surveiller de près le rythme de croissance, et utilisez les conseils suivants pour gérer leur développement.

1. Choisissez la bonne variété

D’une manière générale, les variétés sativa ont tendance à devenir plus hautes que celles de variétés indica. Cela ne signifie pas pour autant que les plants de cannabis sativa sont plus enclins à s’étirer. Nous conseillons toutefois à tout cultivateur de commander des graines auprès d’une banque de graines réputée et établie. Vous réduisez ainsi le risque de traits génétiques indésirables et de comportement imprévisible des plantes.

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2. Sensibilisation à la température

Les plants de cannabis sont sensibles à la chaleur. Il est donc important de surveiller les températures, en particulier lors de la culture en intérieur. Des températures supérieures à 29°C peuvent déclencher l’étirement du cannabis.

Utilisez un thermomètre pour surveiller constamment les températures dans les tentes ou autres salles de culture intérieure. À l’extérieur, il peut être intéressant d’utiliser intelligemment l’ombre en choisissant le bon endroit pour les cultures. Cela permettra de maintenir des températures stables et de prévenir les problèmes de croissance avant qu’ils ne surviennent.

3. Espacement des plants

L’espace entre chaque plant de cannabis est un autre facteur de prévention des étirements. Si les plantes sont trop serrées les unes contre les autres, elles auront tendance à essayer de trouver de l’espace en faisant des sprints verticaux. Cette tendance naturelle peut facilement se transformer en étirement si elle n’est pas contrôlée.

Gardez toujours un espace maximum entre vos plants. Cela permet d’éviter les étirements et d’améliorer la circulation de l’air dans l’environnement de culture.

4. Amélioration de la circulation de l’air

Le vent est une influence environnementale pour les plants de cannabis qui poussent à l’extérieur. Un terrain venteux peut contribuer à renforcer les plantes en favorisant le développement de tiges solides, ce qui réduit automatiquement leur tendance innée à s’élancer vers le haut.

Les cultures d’intérieur peuvent également être améliorées en termes de circulation d’air. Il n’est pas nécessaire d’acheter un équipement de haute technologie : l’installation d’un simple ventilateur peut suffire à encourager les plants de cannabis à développer des tiges fermes et à éviter les étirements.

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5. Entraînement à faible stress ou écran vert

Le Low Stress Training (LST) peut également faire des merveilles pour limiter la croissance verticale. Le LST est un moyen utile de rediriger la direction de la croissance des plantes. En outre, cette technique facilite l’utilisation optimale de l’espace, de la lumière et de l’oxygène disponibles.

Le Screen Of Green (SCRoG) est une autre technique qui permet d’obtenir des résultats similaires par des moyens différents. Le SCRoG consiste à utiliser une grille pour rediriger la croissance plutôt que de plier directement les tiges. Cela encourage la croissance latérale de la plante, ce qui peut contribuer à freiner les ambitions verticales de votre plante.

6. Réglage de la distance par rapport à la lumière

L’éclairage peut également affecter la croissance verticale d’une plante. Comme la plupart des autres plantes, le cannabis pousse dans la direction de la lumière. Si vous voulez réduire les risques d’étirement, il peut être utile de rapprocher les plants de cannabis de la lampe. Selon les ampoules que vous utilisez, faites cependant attention à ne pas brûler vos plantes avec le rayonnement thermique de la lampe.

Il faut un peu tâtonner pour trouver la distance idéale qui dépend du type et de l’intensité de l’éclairage utilisé. Soyez toujours prudent et restez en dessous du seuil de danger pour éviter de ruiner votre culture.

7. Raccourcissement du stade végétatif

Une autre façon de réduire l’élongation des plants de cannabis est d’essayer de raccourcir la croissance ou le stade végétatif du cycle de vie du cannabis. Si vous ne voulez pas que vos plants poussent trop avant la phase de floraison, surveillez-les de près. Déterminez la hauteur maximale que vous voulez que vos plants atteignent. Ensuite, passez à la phase de floraison avant qu’ils n’atteignent la moitié de cette hauteur. Ainsi, même si vos plants doublent de taille, ils ne dépasseront pas la limite que vous avez déterminé.

Bien sûr, dans le cas de cultures en extérieur, il n’y a pas grand-chose à faire en ce qui concerne le démarrage de la floraison. Il en est de même pour la distance d’éclairage mais vous pouvez toujours jouer avec les zones d’ombre et de pleine exposition.

Les cultures en intérieur peuvent cependant certainement bénéficier de cette technique.

8. Ajuster le spectre lumineux

Comme nous l’avons expliqué, la lumière est l’un des facteurs les plus importants qui déterminent l’élongation des plants de cannabis. Le bon spectre lumineux peut encourager la croissance. L’utilisation de lampes à sodium haute pression (HPS) accélère le rythme de croissance d’une plante. L’utilisation de lampes aux halogénures métalliques (MH) pendant les premières semaines de la floraison permet de garder des tiges courtes avant de repasser aux HPS.

étirement cannabis

 9. Doucement sur les nutriments

Une dernière façon de limiter l’étirement des plants de cannabis est de limiter la disponibilité des nutriments en n’ajoutant pas trop de nutrition au début de la phase de floraison. En limitant l’apport de nutriments et de CO2, vous aurez un contrôle optimal sur les tendances à l’étirement.

Ici aussi, l’équilibre est important pour ne pas priver vos plantes de nutriments essentiels. Cela ne leur fera pas du bien, alors essayez d’éviter de leur en donner trop ou pas assez.

10. Compenser l’étirement des semis de cannabis

Une fois que les graines de cannabis ont germé, les plantules peuvent commencer à s’étirer très tôt. C’est un très mauvais début pour votre culture, mais si cela se produit avant que vous puissiez intervenir, vous pouvez simplement essayer d’enterrer la partie inférieure de la tige en formant un petit monticule autour d’elle pour la soutenir. Cela peut sembler un peu trop simpliste, mais cela peut aider votre jeune plant à survivre sans se casser jusqu’à ce qu’il devienne assez fort pour supporter ses premières feuilles en éventail.

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Prévention des étirements du cannabis

Comme vous l’avez vu, l’étirement peut être un gros inconvénient pour les plants de cannabis, ce qui donne des spécimens fragiles avec peu de bourgeons, ou pire. Heureusement, quelques ajustements mineurs peuvent contribuer à prévenir une croissance verticale excessive. En accordant un peu de soin et d’attention supplémentaires, vous augmentez considérablement les chances d’obtenir une récolte abondante. Le tout est de savoir s’y prendre – et nous sommes là pour vous conseiller.

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Le Cannabis pour le Traitement du Glaucome

Le glaucome est une affection très courante qui peut, à terme, conduire à la cécité. Le cannabis est une plante aux propriétés remarquables dont les nombreux bienfaits potentiels pour la santé ne cessent d’être confirmés. Cela inclut la santé de nos yeux, indépendamment des yeux rouges généralement associés à la consommation de marijuana. En fait, les propriétés vasodilatatrices du cannabis sont précisément ce qui pourrait aider à soulager les symptômes du glaucome, comme nous vous l’expliquons en détail dans ce blog.

Comment le cannabis affecte l’œil

Si vous avez déjà consommé de l’herbe, vous avez sûrement remarqué que vous aviez parfois les yeux rouges. Cela est dû à son ingrédient principal, le THC (tétrahydrocannabinol), qui diminue la pression sanguine dans tout le corps. Au niveau des yeux, cette baisse de pression améliore le flux sanguin. C’est ce qui entraîne l’élargissement des vaisseaux sanguins dans un processus connu sous le nom de vasodilatation. Mais il est évident que le cannabis a de nombreux effets bien qu’il soit souvent consommé à des fins récréatives. Ses bienfaits sur l’insomnie, l’inflammation, la douleur chronique, le manque d’appétit se confirment chaque jour.

Les yeux et le système endocannabinoïde

Les nombreux composés présents dans le cannabis (tels que le THC et le CBD) influencent le système endocannabinoïde (SEC). Ce système est présent dans tous les organismes des vertébrés. Les cannabinoïdes interagissent avec le SEC en entrant en contact avec les récepteurs cannabinoïdes qui tapissent les membranes cellulaires externes. Cette capacité permet à des composés comme le THC et le CBD de réguler plusieurs systèmes physiologiques importants.

Les cellules de nos yeux possèdent également des récepteurs, avec une prévalence particulière de récepteurs cannabinoïdes CB1. Ces récepteurs sont également présents partout dans le cerveau, en particulier dans les zones responsables du traitement des stimuli visuels. Des essais précliniques ont démontré que le système endocannabinoïde est également étroitement impliqué dans la vue. Une étude menée en 2016 sur des primates a cherché à améliorer notre compréhension des mécanismes sous-jacents.

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Il semble que la manipulation des récepteurs cannabinoïdes modifie la façon dont les signaux électriques se déplacent dans la rétine. En mesurant les électrorétinogrammes, les chercheurs ont découvert que les récepteurs cannabinoïdes affectent la façon dont l’œil réagit à la lumière.

Apparemment, le cannabis affecte notre vue. Bien que des études supplémentaires soient nécessaires pour clarifier les effets précis, des recherches préliminaires ont démontré l’effet potentiel du cannabis sur le glaucome. Il s’agit d’un autre ajout non négligeable à la liste croissante des applications médicinales de la marijuana.

Qu’est-ce que le glaucome ?

Le glaucome est une affection oculaire remarquablement répandue qui touche environ 1,5 % des Néerlandais de plus de 40 ans. Maladie dégénérative qui s’aggrave avec le temps, le glaucome est causé par des lésions du nerf optique. Celui-ci transmet les impulsions neuronales de la rétine au cortex visuel du cerveau et nous permet de voir. Le glaucome peut être causé par une augmentation de la pression à l’intérieur du globe oculaire. Cependant, d’autres facteurs peuvent également jouer un rôle.

Les lésions du nerf optique entraînent une déficience visuelle et provoquent des angles morts, de façon aiguë ou progressive. Bien que le glaucome soit indolore, il peut à terme conduire à la cécité. Heureusement, le cannabis peut réduire certains des symptômes du glaucome ou ralentir la progression de la maladie.

herbe yeux rouges

Étude du cannabis contre le glaucome

Malheureusement, il n’existe pas encore de traitement pour cette grave affection. Certains médicaments délivrés sur ordonnance peuvent cependant apporter un soulagement dans certains cas, et la chirurgie peut également s’avérer efficace. Il semble toutefois que le cannabis possède des propriétés prometteuses pour le traitement du glaucome.

Diminuer la pression oculaire

Une pression excessive dans le globe oculaire est l’une des causes potentielles du glaucome. Une pression élevée du globe oculaire peut provoquer des douleurs en plus d’endommager le globe oculaire. Le potentiel du cannabis pour réduire la pression interne de l’œil a été étudié depuis les années 1970.

L’une de ces études a été publiée dans le Journal of the American Medical Association. Le THC présent dans le cannabis ferait baisser significativement la pression oculaire de 25% chez 60 à 65% des consommateurs. D’autres études ont montré que les personnes affectées par une combinaison de glaucome et d’hypertension artérielle sont les plus susceptibles de bénéficier de l’utilisation du cannabis.

cannabis glaucome

L’un des inconvénients de la consommation de cannabis pour le traitement du glaucome est son efficacité temporaire. L’effet dure seulement trois ou quatre heures après la consommation. Le traitement du glaucome nécessite une régulation constante de la pression oculaire. Malheureusement, la plupart des gens ne sont pas en mesure de consommer du cannabis 24h/24…même si certains ne seraient pas contre.

Bien sûr, un « high » permanent au cannabis n’est pas souhaitable du fait des conséquences négatives en particulier sur la vie professionnelle et les études. Le microdosage de cannabis pourrait être une alternative, bien que la question reste de savoir si des doses aussi faibles suffiraient pour influer le glaucome. Une autre option serait de choisir une variété à forte teneur en THC et de la combiner avec du cannabis CBD ou de l’huile CBD si vous souhaitez tempérer les effets psychoactifs du THC.

Propriétés protectrices du cannabis

Le glaucome implique la mort progressive des cellules du nerf optique. On sait depuis un certain temps que le THC et le CBD ont un potentiel neuroprotecteur puisqu’ils ont une action similaire aux antioxydants. Le British Journal of Ophthalmology a publié des études démontrant ces qualités.

cannabis glaucome pression oculaire

Ces études ont montré qu’en plus de protéger les cellules, le CBD et le THC peuvent également empêcher l’accumulation de toxines telles que l’acide glutamique, qui peut tuer les cellules nerveuses. En cas de glaucome, la progression de l’affection serait ainsi ralentie par l’influence des composés du cannabis.

Utilisation du cannabis contre le glaucome

Malheureusement, le glaucome reste une maladie incurable, et le cannabis n’est pas un médicament officiellement reconnu. Cependant, le cannabis semble pouvoir soulager certains des symptômes associés au glaucome, ainsi que freiner la progression de la maladie. Si vous envisagez d’essayer le cannabis pour soigner votre glaucome, trouver des conseils spécifiques sur la façon de procéder est parfois compliqué. Comme nous l’avons vu, la consommation de cannabis plusieurs fois par jour peut soulager les symptômes du glaucome, mais cela peut aussi avoir des effets secondaires indésirables.

Puisque le THC semble particulièrement efficace pour traiter le glaucome, une variété de cannabis à forte teneur en THC comme le Fatkid’s Cake semble être le choix évident. D’un autre côté, une variété avec un pourcentage de THC plus faible et une teneur en CBD plus élevée pourrait être une bonne option pour limiter le high. Il en va de même pour les suppléments de cannabidiol : l’huile de CBD ou les comprimés de CBD ont le même effet inhibiteur sur le high. Veillez à consulter votre médecin si vous décidez d’essayer le cannabis pour le traitement d’un glaucome, surtout si vous utilisez des types de médicaments spécifiques.

Pour cultiver du cannabis médicinal avec succès, soit pour lutter contre le glaucome ou à d’autres fins thérapeutiques, la haute qualité des graines de cannabis est un facteur essentiel. Celles-ci sont la meilleure garantie de cohérence dans les profils de cannabinoïdes et de terpènes. De plus, il est crucial de trouver la variété de cannabis la mieux adaptée à vos préférences personnelles et aux symptômes concernés.

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N’oubliez pas de lire nos blogs Culture pour connaitre les meilleures techniques pour faire pousser vos graines de génétique supérieure. Vous saurez tout ce que vous devez savoir pour des récoltes de cannabis de la meilleure qualité. Et bien sûr, quel que soit votre objectif, y compris pour traiter des maladies comme le glaucome.

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Deux Cultures de Cannabis en Une Saison à l’Extérieur

Le temps imparti pour cultiver de l’herbe en extérieur semble toujours trop court. Les plants de cannabis prennent tout simplement du temps pour achever leur cycle de croissance. Et c’est pourquoi les cultivateurs en extérieur doivent faire des choix difficiles chaque année. Alors, ne serait-il pas génial de pouvoir faire une deuxième culture de cannabis en extérieur pendant l’été ? Ainsi, le cultivateur pourrait doubler sa réserve hivernale pour tenir jusqu’au printemps prochain. Eh bien, vous avez de la chance ! Continuez à lire pour découvrir comment vous pouvez gérer deux cultures extérieures de cannabis en une seule saison estivale !

Deux cultures en plein air en une saison – quoi de mieux ?

Tous les cultivateurs en extérieur connaissent ce sentiment : au début du printemps, à l’approche de la saison de culture du cannabis, des décisions doivent être prises. Quelles variétés en fonction de l’espace disponible et du budget choisir ? Le choix est un moment crucial. Une fois que vous avez commandé vos graines de cannabis en ligne, vous ne pouvez plus revenir en arrière. Après avoir fait germer et pré-croître ces graines, il faut les planter. À partir de là, aussi agréable que soit la culture de l’herbe dans le jardin, vous devez faire avec les variétés que vous avez choisies.

Le fait est que nous n’avons qu’une seule saison estivale par an – juste le temps de voir une plante germer, pousser, fleurir et arriver à maturation avant l’arrivée de l’automne. Mère Nature ne nous donne qu’une seule opportunité annuelle, et nous n’avons donc qu’une seule chance d’obtenir cette ultime récolte. Mais n’y aurait-il pas une autre solution ?

L’idéal ne serait-il pas d’ajouter une culture supplémentaire ? Deux cultures en une saison doublent évidemment le volume de la récolte. Un avantage certain pour ceux qui veulent passer l’hiver avec leur réserve de cannabis Homegrown de premier choix. De plus, cela vous permet de profiter de au moins deux souches différentes, offrant des variations de goût, d’effets et de bienfaits médicinaux. Si seulement les sélectionneurs trouvaient une solution, un type de cannabis qui permettrait de doubler la récolte à l’extérieur en une…

Autoflorissante extérieur saison deux cultures

Grande nouvelle pour les producteurs de ganja dans le jardin !

Vous l’avez probablement senti venir, mais nous avons de bonnes nouvelles pour tous les cultivateurs de ganja dans le jardin. Vous avez probablement entendu parler (et probablement cultivé) des graines de cannabis autoflorissantes. Et bien, devinez quoi ? La génétique ruderalis présente dans les variétés autoflorissantes nous offre exactement ce dont nous avons besoin pour deux cultures de cannabis en extérieur dans la même saison !

Deux cultures à autofloraison en une saison de cannabis

Les génétiques autoflorissantes sont surtout connues pour leur capacité à démarrer la floraison indépendamment des conditions d’éclairage. La floraison des plantes à photopériode sont déclenchées par le solstice d’été, tandis que les autoflorissantes décident elles-mêmes. Cela est dû aux conditions difficiles et aux étés courts de leurs habitats d’origine en Asie centrale et en Russie. Les cultures de Ruderalis n’ont tout simplement jamais eu le temps de prendre leur temps comme leurs cousines indica et sativa. Elles ont évolué pour être indépendantes des saisons. Et c’est un véritable avantage pour les cultivateurs de cannabis en extérieur. S’il faut attendre la fin juin pour la floraison, il ne reste plus assez de temps pour commencer une deuxième culture.

L’autre grand avantage de cultiver des plantes autoflorissantes est leur rapidité de croissance. C’est une autre conséquence de l’environnement hostile dans lequel elles ont évolué. Des étés courts et des vents froids d’automne signifient qu’elles doivent grandir et fleurir rapidement avant que leur brève saison ne s’achève. Ces génétiques rapides sont donc très pratiques pour gérer deux cultures consécutives dans une seule saison de cannabis.

autofloraison marijuana cultivateur jardin

 Le timing est essentiel

Les graines ordinaires, qu’il s’agisse de sativa, d’indica ou d’hybrides, mettent des mois avant de pouvoir être récoltées. La saison de culture en plein air ne commence que lorsque le printemps devient plus ensoleillé et plus chaud. Cela signifie que nous ne pouvons faire qu’une seule culture avant que la météo ne change. Nous disposons approximativement de quelques mois. De début mai à septembre dans la plupart des pays européens et une grande partie de l’Amérique du Nord.

Avec les autoflorissantes,  les cultivateurs peuvent commencer tôt, dès avril (pré-croissance sur le rebord de la fenêtre ou en serre) ou en mai et voir leurs plantes fleurir début juin. En théorie, ils peuvent récolter à la mi-juillet. Mais s’ils s’y prennent bien, ils peuvent commander, faire germer et pré-cultiver un lot supplémentaire de graines en juin et en juillet. Cela signifie que le deuxième lot de génétique de marijuana est prêt à être mis en terre au moment où la première récolte est suspendue pour sécher. Les variétés autoflorissantes rapides pourraient alors être prêtes pour une nouvelle récolte à la mi-septembre. Vous l’avez deviné : les variétés de cannabis autoflorissantes nous donnent les moyens de gérer deux cultures en une seule saison extérieure !

graines cannabis pousse rapide

Accélérer les choses

Vous vous demandez peut-être à ce stade s’il existe des moyens d’accélérer encore plus les choses. Pour être honnête, gérer trois cultures consécutives en un été semble un peu irréaliste…(Si vous trouvez un moyen, faites-le nous savoir) même si le changement climatique y contribuera peut-être. Néanmoins, il y a quelques petites choses que vous pouvez faire pour avoir deux cultures de cannabis à autofloraison en une seule saison :

Se Préparer

Plutôt que de se tenir prêt pour l’apocalypse, pourquoi ne pas anticiper le jour de la récolte ? Décidez des variétés que vous voulez cultiver pendant la prochaine saison extérieure et commandez vos graines avant février ou mars. Vous aurez ainsi tout le temps d’être prêt lorsque vous ferez pousser ces graines. Eh oui, chaque jour compte lorsque vous visez des résultats de double culture !

Comme toujours, assurez-vous d’acheter vos graines auprès d’un vendeur reconnu où la qualité est vérifiée. Vous ne voulez surtout pas que votre premier lot de graines se détériore à mi-chemin de la phase végétative. Ou même pendant la germination, car cela va certainement perturber votre planification. Commencer tôt présente un avantage supplémentaire : vous bénéficierez des réductions de printemps de vos fournisseurs de graines préférés ! Ne vous inquiétez pas pour le stockage. Les graines de cannabis peuvent se conserver des années dans un endroit frais, sombre et sec.

cannabis outdoor season autoflower

S’équiper

Assurez-vous d’avoir tout le matériel dont vous avez besoin avant de commencer. Si vous le souhaitez, vous pouvez être totalement minimaliste et n’utiliser que votre terre de jardin, un peu de compost et de l’eau du robinet. Si vous voulez passer à la vitesse supérieure (par exemple en essayant d’accélérer la pousse), assurez-vous d’avoir une boîte de pré culture, éventuellement une petite serre, ainsi que le bon sol et les bons nutriments. Pensez aussi aux pots et aux emplacements, car un endroit parfait pour la culture du cannabis peut être la clé pour réussir deux cultures en une seule saison.

Planification de vos cultures

Rassemblez tout le savoir-faire dont vous aurez besoin avant de commencer votre première culture. Lisez sur la culture des variétés à autofloraison et décidez des techniques de culture que vous voulez utiliser. Les gènes des variétés autoflorissantes ont tendance à être robustes mais elles auront besoin de temps pour se remettre du stress d’interventions telles que le topping ou la super-culture. Cela risque d’empiéter le temps qu’il vous reste pour cette deuxième culture d’autofloraison – l’horloge de la saison extérieure tourne…

deux cultures cannabis saison extérieur

Choisir deux cultures à autofloraison pour la saison de cannabis en extérieur

Et voilà. Vous êtes prêt à vous lancer dans une aventure supplémentaire en plein air cette année ! Il ne vous reste plus qu’à commander les graines autoflorissantes de qualité supérieure en fonction de vos goûts et préférences. Ici, chez Amsterdam Genetics, vous avez le choix entre de nombreuses génétiques de premier ordre.

Choisissez vos graines autoflorissantes

Que vous choisissiez notre toute nouvelle Dynamighty Autoflower, un classique éprouvé comme AK-020 Auto, ou une explosion de goût à grande vitesse comme Milkshake Kush Autoflower, vous allez doubler votre rendement en plein air avec deux variétés autoflorissantes d’Amsterdam Genetics cet été !

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Cannabis, Trauma et TSPT

Qu’on le veuille ou non, faire l’expérience d’un traumatisme au cours de notre vie est plus que probable. Les traumatismes peuvent arriver à n’importe qui : un accident de la route, la maison qui prend feu, lors d’une guerre, ou la mort soudaine d’un enfant ou d’un être cher. La vie a la fâcheuse habitude de prendre des virages brusques et drastiques. Alors, comment gérer ces événements traumatiques ? Chacun a sa réponse. Certains développent un TSPT (Trouble de Stress Post-Traumatique) et font des cauchemars, ont des flashbacks, de l’anxiété et souffrent de dépression. La psychothérapie et les médicaments peuvent aider à soulager ces symptômes, mais le cannabis est également utile dans le traitement du TSPT.

La vie après un traumatisme

Nous espérons tous une vie paisible avec un minimum de drames et d’événements choquants. Cependant, en réalité cela ressemble plutôt à un conte de fées auquel il est difficile de croire. La vie n’est pas un long fleuve tranquille. En moyenne, plus d’une personne sur deux subit des événements traumatiques réels à un moment donné de sa vie. Etre victime d’abus sexuels ou se retrouver dans un hold up au supermarché est plus probable que la plupart d’entre nous aimeraient l’admettre.

Peu importe à quel point un événement peut être traumatisant, cela n’implique pas nécessairement de développer un SSPT. Certaines personnes surmontent un traumatisme en quelques semaines ou quelques mois. Le stress et l’anxiété s’estompent rapidement et restent en arrière-plan. Le fait de ne pas bien gérer un traumatisme peut entraîner le développement d’un trouble de stress post-traumatique (TSPT). Il s’agit d’une maladie chronique qui peut causer divers problèmes physiques et mentaux :

  • Difficultés de concentration
  • Anxiété intense (y compris les crises de panique)
  • Déprime, dépression
  • Maux de tête
  • Fébrilité et crainte
  • Vertige
  • Fatigue
  • Comportement de retrait
  • Problèmes de sommeil
  • Cauchemars

Le SSPT (Syndrome de Stress Post-Traumatique) peut avoir des conséquences perturbatrices sur la vie quotidienne. Les sentiments de solitude et d’isolement peuvent être intenses du fait que personne ne comprend vraiment ce que vous avez traversé. Les attaques de panique et les flashbacks récurrents peuvent vous donner un sentiment de profonde insécurité. En outre, les troubles liés au TSPT peuvent rendre très difficile de se concentrer sur votre travail ou vos études. Les symptômes du SSPT sont habituellement traités par des médicaments et une psychothérapie. Cependant, les propriétés apaisantes du cannabis ont intéressé les scientifiques pour le traitement du SSPT. Nous allons regarder de plus près les bienfaits du cannabis pour soulager les symptômes du SSPT.

veterans TSPT cannabis

Vétérans, cannabis et TSPT

Les vétérans souffrant de SSPT constitue un groupe de patients particulièrement susceptibles d’utiliser le cannabis pour soulager leurs symptômes. Une législation plus libérale aux États-Unis a permis à de nombreux vétérans atteints de TSPT  d’essayer le cannabis pour alléger leurs symptômes. Il semble que beaucoup d’entre eux se tournent vers la marijuana une fois que les antidépresseurs et les anxiolytiques ne fonctionnent pas. Pourquoi le cannabis est-il si intéressant comme alternative de traitement naturel du SSPT  ?

Comment le cannabis peut-il aider à contrôler les traumatismes et les TSPT

Le cannabis agit sur le corps et le cerveau en travaillant avec notre système endocannabinoïde (SEC) et affecte ainsi divers processus. Le SEC est chargé de préserver notre équilibre physiologique, un travail pour lequel il a besoin de cannabinoïdes. Ces cannabinoïdes agissent comme des messagers, se liant aux récepteurs cellulaires pour relayer les informations à d’autres cellules. Les cannabinoïdes trouvés dans les plantes de cannabis, y compris le THC, le CBD et le CBG, sont acceptés par le corps au même titre que les endocannabinoïdes très similaires qu’il produit. Cela soulève la question suivante : quel est le potentiel du cannabis dans le traitement du TSPT ?

TSPT SSPT cannabis
Le système endocannabinoïde

Combler l’insuffisance en cannabinoïdes

Martin Lee est un chercheur qui étudie les séquelles du SSPT. Dans son poste à la Multidisciplinary Association for Psychedelic Studies (MAPS), il a constaté que de nombreuses personnes souffrant de TSPT ont des déficits en cannabinoïdes affectant le SEC. Leurs corps ne produit pas assez d’endocannabinoïdes, ce qui provoque des perturbations dans des processus spécifiques. La consommation de cannabis pourrait toutefois aider à combler ces déficits, donnant aux patients une chance de se rétablir.

Moins de cauchemars grâce au cannabis

Beaucoup de gens utilisent le cannabis comme un moyen naturel pour les aider à mieux dormir. Ce bienfait du cannabis est un atout pour les patients atteints de SSPT. Les cauchemars récurrents sont l’un des symptômes les plus répandus du syndrome de stress post-traumatique. Les participants à une étude de 2019 ont reçu 5 mg de THC deux fois par jour. La qualité de sommeil s’est avérée être meilleure, avec moins de mauvais rêves perturbateurs.

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Réduit l’hypervigilance

L’hypervigilance est un symptôme courant dans de nombreux troubles anxieux, y compris le SSPT. Cela signifie être dans un état d’alerte élevé en permanence. L’hypervigilance peut modifier la composition chimique du cerveau, ce qui change la façon dont nous réagissons à notre environnement. Le cannabis (et plus particulièrement les souches indica) peut favoriser la relaxation, tant sur le plan physique que mental. Cet effet apaisant permet d’atténuer l’hypervigilance et la ramener à un niveau normal.

Influence positive sur la réponse de l’Amygdale

Des chercheurs de la Wayne State University de Détroit ont étudié l’influence du cannabis sur l’amygdale dans les troubles anxieux causés par un traumatisme. L’étude était composée de trois groupes de sujets : un groupe témoin en bonne santé, des adultes affectés par un traumatisme sans souffrir de TSPT, et un troisième groupe souffrant de TSPT. Les 71 participants ont reçu de faibles doses de THC ou un placebo. Ils ont ensuite été exposés à une série de stimuli menaçants tandis que leur réponse amygdale était surveillée.

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Il s’est avéré que le groupe THC présentait une activité amygdale plus faible. Ces sujets ont montré moins d’anxiété dans des situations conçues pour déclencher la sensation. Ces résultats ont été observés dans les trois groupes, indiquant que le THC peut réduire l’anxiété chez les patients atteints de TSPT. Les chercheurs ont conclu que le THC a un effet régulateur sur la réaction aux menaces chez les patients atteints de SSPT. Cette propriété fait de l’huile de CBD une option viable pour le traitement du SSPT à l’avenir.

Réduction de l’intensité de l’anxiété

Une équipe de recherche de l’Université fédérale brésilienne de Parana a examiné le potentiel du cannabis à réduire l’intensité des souvenirs traumatisants. La configuration était basée sur l’idée du professeur R. Sewell que les souvenirs traumatisants peuvent être remplacés par de nouveaux souvenirs, une notion appelée « apprentissage par extinction ».

Ce processus peut être utilisé pour effacer un traumatisme par la répétition. Imaginez un vétéran qui devient anxieux à proximité de ponts parce qu’il se souvient avoir été attaqué par des explosifs venant d’un pont pendant son déploiement. A son retour chez lui, l’ancien combattant est susceptible d’éviter tous les ponts pour prévenir les sentiments d’anxiété. La zone reptile primitive de son cerveau l’avertit qu’en allant près du pont, il va être tué. Cependant, si le vétéran peut être persuadé de passer sous le pont et de répéter le processus plusieurs fois, son cerveau commencera à comprendre que les ponts ne sont finalement pas si dangereux. L’anxiété disparait par la formation de nouveaux souvenirs non traumatiques.

Le système endocannabinoïde et le TSPT

Les personnes atteintes de TSPT semblent ne plus avoir la capacité d’une personne en bonne santé d’apprendre l’extinction. Les associations avec la mémoire traumatique continuent de déclencher des réponses d’anxiété. Le professeur Sewell pensait, cependant, que les cannabinoïdes pourraient avoir un effet positif dans ce cas de figure. Le cannabis stimule les récepteurs CB1 du système endocannabinoïde, dont il a été démontré qu’ils améliorent l’apprentissage de l’extinction dans les essais sur les animaux. En cas de traumatisme, les cannabinoïdes peuvent stimuler le processus et donner aux patients atteints de SSPT un accès renouvelé à ce mécanisme d’apprentissage. Cela pourrait leur permettre de se remettre de leurs expériences traumatisantes. Malheureusement, cependant, Sewell est décédé avant de pouvoir terminer ses recherches.

Cependant, l’équipe de recherche brésilienne a poursuivi la ligne d’investigation. Leur examen de plusieurs études a démontré que le cannabis peut s’avérer utile. Les faibles doses de THC associées au CBD semblent accélérer l’extinction des souvenirs traumatiques. Apparemment, le cannabis aide à réduire l’anxiété comme on le voit dans le SSPT. Le THC améliore le processus d’extinction, tandis que le CBD aide à contrer les effets secondaires du THC.

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Le cannabis pour améliorer le sentiment de calme chez les sujets atteints de SSPT

Beaucoup de gens cultivent leur propre cannabis pour ses nombreux bienfaits médicinaux. Mais que faire si vous voulez cultiver du cannabis pour augmenter votre contrôle sur les symptômes du SSPT : quelles souches devriez-vous commander ? Nous donnons quelques suggestions aux futurs producteurs ci-dessous, mais le succès n’est cependant jamais garanti. Prenez toujours au sérieux des conditions médicales telles que les troubles de stress post-traumatique. L’herbe n’est pas un remède miracle, et nous vous conseillons de toujours consulter un médecin pour vos problèmes de santé mentale et physique quels qu’ils soient !

Comme mentionné plus haut, les chercheurs notent que les souches de cannabis indica s’avèrent particulièrement utiles pour contrôler les symptômes du TSPT. Notre large choix de variantes à dominante indica vous permet de choisir la variété qu’il vous faut. Leur bodybuzz relaxant, leurs goûts variés et leur pédigrée génétique sont autant de spécificités variables qui les rendent uniques. Par exemple, nos variétés de cannabis kush vous feront entrer dans un nirvana de tranquillité mentale où vos muscles sont parfaitement détendus.

Cultiver Graines de cannabis d’Amsterdam Genetics pour le SSPT

Disposer d’un large choix de semences d’Amsterdam Genetics est une bonne chose, en particulier quand il s’agit de PTSD. Le trouble de stress post-traumatique se manifeste différemment chez chaque personne en fonction de la personnalité et de la nature symptomatique. Nous vous aidons volontiers à trouver le meilleur choix en génétique de cannabis pour vos problèmes spécifiques de SSPT.

Découvrez nos variétés Indica

Vous trouverez de nombreuses suggestions pour cultiver des variétés d’herbe adaptées dans nos blogs sur les souches de cannabis relaxantes. Assurez-vous de vérifier nos informations sur le cannabis pour les troubles de stress et d’anxiété. Et n’oubliez pas de considérer les avantages de la culture de graines de CBD avec des niveaux élevés en cannabidiol. Et bien sûr, nos suppléments de CBD et notre huile de CBG sont de bonnes alternatives pour vous donner toutes les chances de surmonter les troubles liés au SSPT.

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Toujours prendre le cannabis et le TSPT au sérieux

Si vous avez eu une expérience traumatisante et que vous avez des émotions négatives,  le cannabis peut vous aider à retrouver un sentiment de calme. Il peut vous aider à mieux dormir, avoir moins de flashbacks et peut-être atténuer l’impact de souvenirs traumatisants. Quoi que vous fassiez, assurez-vous toujours d’agir en toute sécurité et de manière responsable. Consultez un médecin si vous prenez déjà des médicaments ou si vous avez des questions. Les différents cannabinoïdes contenus dans la marijuana peuvent parfois interagir avec des types spécifiques de médicaments. De plus, il est important de prendre au sérieux le cannabis et le SSPT. Le cannabis n’est pas un remède miracle. Demandez l’avis d’un professionnel et confiez-vous à des proches.

Tous ceux qui envisagent de cultiver leur propre cannabis, que ce soit pour le SSPT ou autre, trouveront le savoir-faire dont ils ont besoin dans nos nombreux Blogs Culture. Avec les meilleures graines de cannabis que vous trouverez en ligne, même le cultivateur le plus inexpérimenté peut réussir cette première récolte !

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Le Cannabis et les Rêves

Le sommeil est essentiel au maintien d’une bonne santé. Notre capacité à rêver, en revanche, n’est pas aussi évidente. Malgré tout ce que nous apprenons sur l’esprit humain, la science ne sait toujours pas quel est le véritable rôle des rêves. Comme le confirmeront tous les amateurs d’herbe, le cannabis a un impact profond sur les rêves. Les gens remarquent souvent qu’ils ont tendance à rêver moins. Et le fait de ne pas consommer de cannabis peut augmenter à la fois la fréquence et l’intensité des rêves. Ce blog explore le domaine du sommeil, pour comprendre comment le cannabis affecte nos rêves.

Voyage au Pays Imaginaire : pourquoi rêvons-nous ?

Si nous voulons comprendre comment le cannabis affecte nos rêves, nous devons examiner le processus du sommeil. Pourquoi passons-nous nos nuits à vivre des aventures oniriques ? Il est intriguant de constater que nous étudions le phénomène du rêve depuis des siècles, sans comprendre ce qui se passe exactement dans notre matière grise lorsque nous nous laissons dériver vers le Pays Imaginaire.

Certains pensent que nos rêves contiennent d’importantes leçons personnelles. Le contenu symbolique des rêves contiendrait des informations précieuses qui peuvent nous en apprendre davantage sur nous-mêmes. Êtes-vous poursuivi par des monstres ? Rêvez-vous sans cesse de chiens, de bébés ou de personnes nues ? Peut-être y a-t-il quelque chose que vous ne voulez ou ne pouvez pas affronter lorsque vous êtes éveillé, et vos rêves tentent d’attirer votre attention sur ces aspects inconscients de votre psyché.

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 Le symbolisme et le subconscient

Selon certaines théories, les images et impressions que révèlent nos rêves sont symboliques. Des psychologues célèbres, dont Sigmund Freud et Carl Gustav Jung, ont compris les rêves comme des expressions de notre subconscient, auquel nous ne pouvons accéder par la pensée rationnelle. Ces théories sont toutefois impossibles à prouver, et le débat sur le sujet est toujours en cours.

Malgré ces problèmes théoriques, il peut être judicieux d’examiner de près l’interprétation symbolique de vos rêves et ce que vous ressentez pendant le rêve. Peut-être croyez-vous en cette approche bien que personne n’ait encore prouvé que les rêves sont de véritables messages exprimés par le subconscient. Les rêves pourraient tout aussi bien être la façon dont le cerveau gère les événements ennuyeux, impressionnants ou émotionnels de la journée. Ou peut-être s’agit-il de l’histoire que notre esprit fabrique à partir de schémas d’activation aléatoires selon un “mode économiseur d’écran” pendant que nous dormons.

Les rêves apparaissent souvent comme des images aléatoires qui nous permettent d’organiser les événements de la journée précédente – si tant est que nous puissions nous en souvenir au réveil. Pourtant, même s’ils nous échappent au petit matin, certains scientifiques pensent que les rêves sont essentiels pour garder notre mémoire intacte.

Sommeil paradoxal

Peu importe ce que vous pensez des rêves, nous savons que le stade du sommeil au cours duquel nous rêvons est appelé sommeil paradoxal (REM = Rapid Eye Movement). Cette abréviation désigne le mouvement rapide des yeux qui se produit derrière nos paupières fermées pendant cette phase. Chaque nuit, nous passons par des cycles de sommeil répétitifs, dont chacun est composé de différents stades, passant du sommeil paradoxal au sommeil non paradoxal. Environ 20 % de l’ensemble du sommeil d’une personne en bonne santé est constitué de sommeil paradoxal. En d’autres termes, il s’agit d’une part importante de nos heures de sommeil.

Malgré tout ce que nous ignorons sur la finalité des rêves, nous savons que le cannabis a un impact spécifique sur leur fonctionnement.

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Comment le cannabis affecte les rêves et le sommeil

Les aficionados du cannabis disent souvent que la weed affecte leurs rêves et leurs habitudes de sommeil. Il n’est pas surprenant que de nombreux consommateurs utilisent le cannabis pour des raisons médicales liées à des problèmes de sommeil. Cependant, ces raisons n’ont généralement rien à voir avec les rêves. L’obtention d’un sommeil plus long et de meilleure qualité est la raison la plus courante, suivie par les tentatives de lutte contre la fatigue.

Certains consommateurs fréquents de cannabis disent ne rêver que rarement. Ces affirmations ont été examinées dans une étude à petite échelle menée par R.T Pivik.

L’équipe de recherche a administré du THC à six participants avant d’observer leurs habitudes de sommeil. Il s’est avéré que le THC n’avait pas d’effet sur les quatre premiers stades du sommeil. Ce qui a changé, en revanche, c’est une augmentation notable de l’activité cérébrale pendant le quatrième stade du sommeil.

Cette phase est consacrée au sommeil profond, une phase pendant laquelle le corps est en phase de réparation. Cette phase est essentielle pour se réveiller frais et dispos le matin. Le stade 5, qui est dominé par le sommeil paradoxal, a également été affecté par le THC. Tout au long de cette phase, le THC contenu dans le cannabis semble supprimer l’activité cérébrale, ce qui indique des rêves moins nombreux et moins intenses.

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Impact THC et CBD sur les rêves

Il semble que l’impact du THC sur nos rêves soit double : il peut supprimer l’activité du stade REM tout en améliorant l’activation du stade 4 du sommeil profond. Cela implique que le cannabis provoque moins de rêves, mais un sommeil plus profond. Cela pourrait être bénéfique à certains égards, mais cela pourrait aussi avoir des inconvénients.

Des études indiquent que le CBD (cannabidiol) a un impact sur le sommeil à sa manière. On ne sait pas encore si cet effet se répercute également sur nos rêves, car ce composé du cannabis n’est pas psychoactif comme le THC. Nous savons cependant que le CBD peut réduire les effets psychoactifs du THC. C’est peut-être une bonne raison d’opter pour du cannabis avec moins de THC et plus de CBD si vous voulez rêver dans la phase se sommeil profond. Quelques gouttes d’huile de CBD juste avant de vous coucher devraient vous permettre d’obtenir les mêmes résultats.

Moins de rêves grâce au cannabis : avantages potentiels

L’effet évident du cannabis sur le stade 4 du cycle du sommeil est d’améliorer la qualité du sommeil. C’est la principale raison pour laquelle le cannabis est utilisé pour traiter l’insomnie et les problèmes de sommeil connexes. Cependant, le fait de faire moins de rêves peut également être bénéfique dans certains cas. Les personnes qui font des cauchemars fréquents ou récurrents, comme celles qui souffrent de TSPT par exemple, se réveillent souvent plusieurs fois par nuit. Elles peuvent aussi commencer à redouter de s’endormir par peur de revivre leurs cauchemars. Il en va de même pour de nombreuses personnes qui font face à un traumatisme non lié à un TSPT. Pour certaines personnes, le fait de faire moins de rêves grâce au cannabis peut donc constituer un avantage certain.

Des cauchemars fréquents peuvent devenir un obstacle sérieux à un sommeil suffisant pour rester sain d’esprit et en bonne santé. Faire moins de rêves en consommant du cannabis peut aider à contrôler les schémas de sommeil perturbateurs, ce qui peut améliorer la qualité de vie globale. Dans de tels cas, la marijuana peut améliorer la qualité du sommeil tout au long de la nuit pour reconstituer l’énergie dont vous avez besoin pour fonctionner le matin.

weed moins de rêves

 L’impact négatif du cannabis sur le sommeil

Même si nous avons encore beaucoup à apprendre sur nos rêves, de nombreux scientifiques s’accordent à dire que, d’une manière ou d’une autre, le rêve est bénéfique pour notre santé mentale. Nos escapades nocturnes sont nécessaires pour maintenir notre mémoire en état de marche, affirment-ils, ainsi que pour traiter les émotions et les événements de la vie éveillée.

En dépit de ces hypothèses, peu d’éléments viennent étayer l’affirmation selon laquelle le fait de passer moins de temps en sommeil paradoxal a des conséquences négatives évidentes. D’un autre côté, le sommeil paradoxal fait tout simplement partie de notre cycle de sommeil habituel, et il est donc probable que les rêves contribuent d’une manière ou d’une autre à notre santé et à notre bien-être. Il est donc fort probable que le fait de rêver moins puisse être préjudiciable à notre santé, surtout pour un jeune cerveau qui se développe encore rapidement.

Pause de tolérance au cannabis et rêves

Il existe un autre moyen d’influencer vos rêves : faire une pause de tolérance au cannabis. L’usage prolongé du cannabis fait que le corps développe une tolérance au THC, ce qui réduit progressivement l’impact de la substance. Une petite pause peut inverser ce processus et augmenter la sensibilité au cannabis, y compris son impact sur les rêves.

De multiples études ont démontré que les pauses de tolérance entraînent des rêves plus intenses. Ce phénomène est connu sous le nom de “rebond REM”. De nombreuses personnes admettent avoir remarqué son effet. Ils constatent que leurs rêves deviennent plus fréquents, et plus intenses pendant et immédiatement après les pauses de tolérance au cannabis.

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Comment gérer le cannabis et les rêves

Il semble évident que le cannabis affecte notre qualité de sommeil ainsi que nos rêves. Pour les insomniaques, l’herbe peut être une véritable solution en améliorant leurs chances de faire une nuit complète tout en réduisant la probabilité de cauchemars. Bien que cela se fasse au prix d’une diminution du temps de sommeil paradoxal, le cannabis peut être très utile pour ceux dont les rêves sont une source constante d’anxiété.

Nous avons toutefois besoin de recherches supplémentaires pour mieux comprendre la relation à long terme entre les rêves et le cannabis. Les innombrables processus du corps humain ont tous une raison d’être. Nous sommes des organismes complexes mais efficients qui n’ont aucun intérêt à dépenser leur énergie dans des activités inutiles. Même si nous ne comprenons pas encore complètement le but des rêves, il est probable qu’ils nous soient bénéfiques d’une manière que nous ne soupçonnons pas pour l’instant.

Il est donc important de rester conscient de la façon dont le cannabis affecte nos vies, et de savoir si le fait de faire moins de rêves a un impact sur notre fonctionnement quotidien.

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Cultiver le cannabis de vos rêves

Nous connaissons beaucoup d’amateurs de cannabis qui rêvent de faire pousser de la ganja. Mais comment éviter que votre récolte ne vous prive de vos rêves ? Notre conseil principal : gardez un œil sur votre consommation d’herbe, surtout juste après la récolte. Les bonnes méthodes de séchage et de maturation peuvent vous aider à conserver votre réserve pendant très longtemps, il n’est donc pas nécessaire de vous précipiter et de tout fumer d’un coup. Nous avons de nombreuses variétés pour vous aider à bien dormir, y compris notre gamme de kush et des variantes à dominante indica aux effets bodybuzz très relaxants. Notre collection comprend une sélection de graines de première qualité qui vous feront ronfler, pronto.

Découvrez nos variétés indica ici

Quoi qu’il en soit, il est préférable que vous vous assuriez d’avoir d’autres activités relaxantes que l’herbe, ou vous pourriez commencer à compter sur le cannabis pour vous endormir. Ayez une alimentation saine, gardez un certain rythme dans vos activités quotidiennes et faites suffisamment d’exercice. Essayez de prévoir une pause de tolérance de temps en temps, et ne roulez un joint pas juste avant d’aller vous coucher. Ces mesures devraient permettre à chacun de profiter du cannabis sans voir ses rêves partir en fumée !

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Le Main-Lining Pour Cannabis

Quiconque cultive du cannabis découvre rapidement que ce n’est pas vraiment sorcier. Ce sont des plantes robustes qui résistent assez bien. Cependant, pour tirer le meilleur parti de vos cultures et maximiser vos récoltes, de nombreuses techniques de culture existent. L‘une d’elle est le main-lining. Cette technique permet non seulement d’obtenir plus de têtes en améliorant le rendement, mais elle est également parfaite pour la culture dans des espaces confinés. Alors, qu’est-ce que le main-lining du cannabis et comment ça marche ? Découvrez-le ci-dessous !

Photos par GardenOfHerbs – merci beaucoup ! Jetez un œil à cette génétique AK Choco Kush et Insta @gardenofherbs ! Et comment tenir un journal de culture

Qu’est-ce que le main-lining de cannabis ?

À la base, une plante de cannabis a besoin d’eau, de nutriments, d’air frais et de soleil. Cela suffit pour faciliter la croissance, la floraison et la production de têtes de haute qualité. Si vous souhaitez investir un minimum de temps dans vos plantes, ces quatre facteurs suffiront. Cependant, les cultivateurs qui veulent augmenter le rendement de leurs récoltes peuvent obtenir de meilleurs résultats en appliquant la technique du main-lining sur leurs plants de cannabis.

Dans des circonstances normales, les plants de cannabis poussent dans une forme spécifique, génétiquement prédéterminée. Chaque spécimen est doté d’un seul bourgeon dominant de type cola entouré d’un certain nombre de petites fleurs. L’application des techniques de main-lining permet aux cultivateurs d’orienter cette croissance, et d’obtenir plusieurs bourgeons de taille égale.

Les plants développent ainsi plusieurs branches principales, par exemple, 8, 16, voire 32 si la technique est répétée. L’espace disponible est le principal facteur restrictif. Plus une plante développe de bourgeons, plus elle aura tendance à grandir en hauteur.

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Un beau bouquet de 8 gros bourgeons d’AK Choco Kush tout fleuri !

En moyenne, les plantes à huit branches principales atteindront environ 60 cm. Les plantes à 16 bourgeons atteindront au moins 1m ; à 32 colas, elles dépasseront facilement les 2m.

Topping et Training à Faible Stress

Le main-lining du cannabis est une technique de palissage combinée impliquant de l’étêtage (topping) ainsi que des aspects du training à faible stress. Elle peut être appliquée par les débutants et les cultivateurs chevronnés, mais ne vous y trompez pas : le main-lining peut être une source de stress important pour votre plante, malgré ses composantes à faible stress. Le main-lining comporte des risques, mais s’il est appliqué avec succès, ceux-ci sont compensés par les rendements supplémentaires au moment de la récolte. Alors, le main-lining du cannabis en vaut-il la peine ? Nous avons listé pour vous ci-dessous les avantages et les inconvénients de cette technique de culture.

Avantages et inconvénients du main-lining sur le cannabis

Comment savoir si le main-lining est une bonne idée ? Cette technique de culture présente des avantages intéressants, mais aussi des inconvénients. Le récapitulatif ci-dessous vous permettra de décider par vous-même.

Les avantages des techniques de main-lining du cannabis

Le main-lining est une excellente technique pour les cultivateurs de cannabis disposant d’un espace limité. Le main-lining permet d’obtenir un rendement maximal sur une surface de sol restreinte en favorisant la croissance de plusieurs bourgeons principaux par plante. Au moment de la récolte, vous verrez exactement ce que ces avantages impliquent.

De plus, le main-lining est une technique de culture du cannabis relativement simple. Les risques de dommages (permanents) sont minimes, car le stress et les dommages potentiels aux plantes sont limités aux étapes initiales de la culture. Une fois que les branches principales se sont formées, l’entretien d’une plante main-line est assez facile.

Et pour finir, le main-lining de cannabis est un moyen très efficace de tirer le meilleur parti d’un espace de culture limité et d’options d’éclairage restreintes. En prime avec cette technique, les plants ont tendance à pousser de manière très régulière, ce qui en fait un régal pour les yeux bien avant la récolte.

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Les inconvénients du main-lining

Le principal inconvénient du main-lining est sa tendance à prolonger le stade végétatif des plants de cannabis. Cela signifie que vos plants mettront plus de temps à commencer à fleurir ; une ou deux semaines de plus dans la plupart des cas. La raison de ce retard est le stress causé par les interventions d’étêtage précoce. Les plants auront besoin d’un certain temps pour s’en remettre.

Gardez également à l’esprit que le main-lining n’est pas une technique adaptée aux souches de cannabis autoflorissantes. Les variétés à autofloraison ont des temps de floraison beaucoup plus courts. L’application du main-lining entraînerait un tel stress pour ces plants que la récupération prendrait environ la moitié de leur cycle de vie. Cela rend les génétiques à autofloraison impropres au main-lining.

L’application du main-lining aux cultures de cannabis en intérieur nécessite un éclairage de haute puissance pour s’assurer que la lumière atteigne toutes les branches inférieures. La recommandation minimale ici est d’utiliser des lampes HPS, LED ou MH de 150W.

Un autre facteur à prendre en compte est la hauteur de la salle de culture. Les plantes à huit branches nécessitent au moins 75 cm du sol au plafond, et la multiplication du nombre de bourgeons exige des salles de culture de plus en plus hautes.

Le Cannabis en 4 étapes

Maintenant que vous savez ce qu’est le main-lining, ainsi que ses avantages et ses inconvénients, vous êtes prêt à la mettre en pratique en suivant les quatre étapes décrites ci-dessous.

Étape 1 : Démarrage

Pour que cette technique fonctionne, il faut d’abord repérer les nœuds. En biologie végétale, les nœuds sont les points où les branches latérales sortent de la tige. L’origine d’une branche latérale est un nœud ; l’espace entre deux nœuds est appelé l’entre-nœud, ou espace internodal.

Voilà, maintenant nous sommes prêts pour l’étape 1 du main-lining du cannabis. Supposons qu’après avoir fait germer et planté vos graines de cannabis, elles ont donné naissance à de jeunes plantules saines. Laissez-les pousser jusqu’à ce que la plante produise au moins six entre-nœuds. Cela garantit un système racinaire bien développé. Et surtout la force d’âme dont vos plants de cannabis ont besoin pour se remettre du stress initial causé par l’approche du main-lining.

mainlining cannabis

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Étape 2 : Façonner la plante

Lorsque le plant atteint la hauteur appropriée, coupez la tige juste au-dessus du troisième nœud, en comptant à partir du sol. Pour ce faire, utilisez la technique de coupe décrite dans notre blog culture sur l’étêtage (topping). Ce troisième nœud est le point de départ de vos efforts d’étêtage. Laissez les feuilles en éventail du troisième nœud intactes, mais enlevez tout le reste du feuillage et du matériel végétal sous ce nœud. Vous obtiendrez ainsi une tige nue, ce qui permettra à la plante de concentrer toute son énergie sur le troisième nœud crucial. Votre travail doit maintenant aboutir à une seule tige centrale avec deux feuilles en éventail divisées en forme de Y.

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Étape 3 : Étêtage et training

Maintenant, laissez les deux branches restantes pousser jusqu’à ce qu’elles aient quatre entre-nœuds chacune. Soutenez la plante si nécessaire en attachant les branches. Encore une fois, enlevez tout le matériel végétal excédentaire au niveau du deuxième nœud et enlevez toutes les branches et les feuilles en dessous du troisième nœud. Vous êtes maintenant bien parti pour obtenir les huit branches principales que vous souhaitez. Assurez-vous que les branches poussent horizontalement en appliquant la technique du training à faible stress. Cela permet à toutes les branches d’avoir le même espace pour se développer pendant qu’elles se remettent des coupes précédentes.

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Étape 4 : Vers les 8 bourgeons

A ce stade, vos plantes poursuivent leur phase végétative de façon normale. Gardez un œil sur l’évolution et assurez-vous que les branches sont formées horizontalement. Lorsqu’elle commencera à fleurir, vous verrez 8 branches principales ou même plus si vous répétez le processus d’étêtage. Si vous voulez essayer, laissez chaque branche pousser jusqu’à 5 nœuds. Ensuite étêtez les branches comme décrit ci-dessus et enlevez à nouveau l’excès de feuillage.

Si vous pensez que huit colas sont suffisants, ou si vous manquez d’espace pour aller plus loin, laissez simplement les branches horizontales trouver leur propre chemin vers la lumière. Vous obtiendrez ainsi une plante en forme de couronne avec plusieurs branches principales. Celles-ci seront bientôt parsemées de bourgeons étincelants, véritables joyaux de la couronne. Signe que vous avez réussi !

Si tout se passe comme prévu, votre plant de cannabis pourra commencer à fleurir une fois que les opérations de main-lining seront terminées. A partir de maintenant, surtout ne la stressez pas davantage. Une fois la floraison commencée, vous feriez mieux de vous préparer. Une fois votre projet de main-lining terminé, votre plant de cannabis devrait commencer à ressembler à l’époustouflante créature de ces photos !

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Plus de bourgeons, ou s’arrêter à huit ?

Les cultivateurs de cannabis qui ont vraiment maîtrisé la technique du main-lining peuvent continuer à la répéter. Si votre plante peut supporter le stress, ces huit bourgeons peuvent en donner seize, puis trente-deux. L’astuce consiste toutefois à savoir quand s’arrêter. Demandez-vous si vous voulez vraiment stresser davantage vos plantes et si vous êtes prêt à retarder encore plus la floraison. Si c’est le cas, n’hésitez pas à poursuivre. Si le main-lining n’est finalement pas votre tasse de thé, parcourez notre sélection de Blogs Culture pour découvrir ce qui marche pour vous !

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Le cannabis main-lining est une technique qui permet à votre plante de concentrer toute son énergie sur quelques branches seulement au lieu d’un buisson entier. Si elle est appliquée correctement, tous les colas se développeront de la même manière et donneront lieu à une récolte abondante.

Que vous soyez un expert de plusieurs récoltes ou que vous en soyez à votre première, nous vous conseillons vivement d’essayer cette technique !